Festival / Evening
Un Nouveau festival 2015 / La parole en jeu
24 Apr - 24 Jun 2015
The event is over
Art et jeux partagent leur histoire. Quinze rendez-vous avec, entre autre, Camille Bloomfield, Olivier Penot-Lacassagne, Pacôme Thiellement, Julien Prévieux, Pablo Accinelli, Pilvi Takala et Jonathan Coe
C’est à la postérité critique du « Coup de dés » de Stéphane Mallarmé, portée aujourd’hui par les recherches, notamment, de Quentin Meillassoux, qu'est consacrée la première rencontre. Suit une programmation en sept volets, dont la conception est confiée à Camille Bloomfield, pour décliner une généalogie de la performance issue du monde du cabaret et explorer les façons multiples dont la littérature, depuis la fin du XIXème siècle, abat son jeu au défi de tout sérieux : des artistes incohérents à Alphonse Allais, de Raymond Roussel à l’Oulipo ou l’Oubapo, du Chat noir au Cabaret Voltaire. Comme l’écrivait Raymond Queneau : « Y a pas que la rigolade, y a aussi l’art ! ». L’exercice subversif du stand up, tel qu’il fut pratiqué par Lenny Bruce et Andy Kaufman aux Etats-Unis dans les années 1960, a poursuivi à sa manière cette mise en question comique : Olivier Penot-Lacassagne et Pacôme Thiellement en rendront compte. Des artistes viendront parler de leur propre travail. D’abord, Julien Prévieux, avec le Musée du Bug dans la Galerie Sud, qui réfléchit, à partir des jeux vidéo, à l’expérience de l’erreur, du bug qui déborde la règle. Plutôt jouer avec le jeu que jouer le jeu. Puis Pablo Accinelli et Pilvi Takala, présents dans l’exposition « Extension du domaine du jeu », parleront de la part du jeu dans l’élaboration de leurs œuvres.
Autre temps fort : l’évocation de la figure méconnue de l’écrivain britannique B.S Johnson (1933-1973), qui a été l’avant-garde littéraire, par un autre écrivain Jonathan Coe. B.S Johnson, écrivain et cinéaste, est l’auteur du roman Les Malchanceux (The Unfortunates, 1969), livre disloqué à lire dans l’ordre que le hasard offrira au lecteur. Ce sera l’occasion, pour conclure, d'interroger Jonathan Coe sur sa propre œuvre romanesque.
When
every days except tuesdays