Exposition / Musée
Comme le rêve, le dessin
16 févr. - 16 mai 2005
L'événement est terminé
Le Centre Pompidou-Musée national d'art moderne et le Musée du Louvre s'associent pour présenter une exposition qui réunit plus de 80 oeuvres issues des deux collections, confrontant esquisses anciennes et dessins contemporains. L'hypothèse sur laquelle repose cette exposition est que l'esquisse n'est pas le moment inaugural du dessin, mais son terme ; et son principe, une confrontation de dessins contemporains issus de la collection du Musée national d'art moderne et d'études et d'esquisses italiennes des XVIe et XVIIe siècles de la collection du Musée du Louvre. Les deux volets de l'exposition comprennent des dessins anciens et des dessins contemporains.
Le Centre Pompidou-Musée national d'art moderne et le Musée du Louvre s'associent pour présenter une exposition qui réunit plus de 80 oeuvres issues des deux collections, confrontant esquisses anciennes et dessins contemporains. L'hypothèse sur laquelle repose cette exposition est que l'esquisse n'est pas le moment inaugural du dessin, mais son terme ; et son principe, une confrontation de dessins contemporains issus de la collection du Musée national d'art moderne et d'études et d'esquisses italiennes des XVIe et XVIIe siècles de la collection du Musée du Louvre. Les deux volets de l'exposition comprennent des dessins anciens et des dessins contemporains.
Communément, lorsqu'elle entreprend de donner statut à l'esquisse, l'histoire de l'art adopte des réflexes finalistes : l'esquisse est un premier jet, elle prépare et annonce un état d'achèvement de l'oeuvre (qu'il s'agisse de peinture, de sculpture ou de dessin autonome), à partir de laquelle elle devient rétrospectivement intelligible. L'hypothèse sur laquelle repose cette exposition est que l'esquisse n'est pas le moment inaugural du dessin, mais son terme ; et son principe, une confrontation de dessins contemporains issus de la collection du Musée national d'art moderne et d'études et d'esquisses italiennes des XVIe et XVIIe siècles de la collection du Musée du Louvre.
Parce que le moment préparatoire - du moins au sens académique - a disparu du dessin contemporain, celui-ci permet de regarder les dessins anciens sous un jour "définalisé". Lorsque l'on renonce à l'interpréter rétroactivement en termes de préparation, l'esquisse apparaît comme un champ de transformation généralisée et l'inachèvement non pas comme un manque, mais comme le signe d'une ouverture, d'un retour vers un état instable, non fixé de sa représentation. A la lumière des dessins sismographiques de Beuys, des efffacements de Gerhard Richter, des dessins les yeux fermés de Robert Morris ou des perforations et des griffonnages de Fontana, affleurent dans les esquisses anciennes des phénomènes insolites - déplacements d'accent (Fra Bartolommeo), pertes des relations (Casolani), décentrations (Cigoli, Cecco Bravo), figurations résiduelles (Frederico Zuccaro, Barocci) identiques à ceux qui s'observent dans le travail du rêve.
Les deux volets de l'exposition comprennent des dessins anciens et des dessins contemporains. Au Musée national d'art moderne, sont présentées également des images en mouvement et au Musée du Louvre, une installation de Jean-Luc Vilmouth.
Quand
11h - 21h, tous les jours sauf mardis