articulés-désarticulés
2001 - 2002
articulés-désarticulés
2001 - 2002
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation avec du mouvement |
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Technique | Pantins automatisés en tissu, cordes, poulies, moteurs, bois, câbles métalliques, ordinateur et logiciel informatique, 3 piques en bois, 6 colonnes en tissu, 20 lampes et 4 projecteurs. Enclos avec piquets métalliques |
Dimensions | 560 x 1500 x 1400 cm |
Acquisition | Achat, 2003 |
N° d'inventaire | AM 2003-336 |
Informations détaillées
Artiste |
Annette Messager
(1943, France) |
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Titre principal | articulés-désarticulés |
Date de création | 2001 - 2002 |
Lieu de réalisation | Oeuvre réalisée pour la Documenta 11 de Kassel en 2002 |
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation avec du mouvement |
Technique | Pantins automatisés en tissu, cordes, poulies, moteurs, bois, câbles métalliques, ordinateur et logiciel informatique, 3 piques en bois, 6 colonnes en tissu, 20 lampes et 4 projecteurs. Enclos avec piquets métalliques |
Dimensions | 560 x 1500 x 1400 cm |
Acquisition | Achat, 2003 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
N° d'inventaire | AM 2003-336 |
Analyse
Conçue pour l’édition 2002 de la Documenta 11 de Cassel, cette œuvre est la première dans laquelle Annette Messager met physiquement en mouvement les figures et les objets qui forment son vocabulaire plastique. Alors que l’artiste a toujours accordé beaucoup d’importance à la dimension spatiale de ses dispositifs de présentation, depuis le modèle didactique du Muséum d’histoire naturelle jusqu’à la dimension spectaculaire d’œuvres à pénétrer, cette installation est la première à intégrer pleinement le registre de la mise en scène théâtrale. Dans l’enceinte d’un ring jonché de dépouilles animales évoquant l’épisode dramatique et absurde de la Vache folle, elle nous présente une vision dantesque, sarcastique et ludique, faite d’automates désarticulés évoluant dans l’espace. Tout autour de la scène animée, des spectateurs-totems se dressent comme autant de témoins impassibles et muets. Danse au-dessus de la mort, cette œuvre enjambe l’histoire de l’humanité en reliant les danses macabres du Moyen Âge aux désastres écologiques de notre siècle. Dans son principe scénique, comme dans sa dimension éminemment physique sans être illusionniste, elle rappelle les arts plastiques à ce défi contemporain : affirmer un message universel avec la puissance d’impact d’une représentation qui conjugue les forces de l’allégorie et de la métaphore.
Catherine Grenier
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007