Hors les murs
Hervé Di Rosa 'Diropolis'
Un jour une oeuvre
24 mars 2012
L'événement est terminé
Pendant une journée, une oeuvre majeure des collections du Centre Pompidou ayant marqué l'histoire de l'art des XXème et XXIème siècles est présentée au public en dehors d'un contexte muséal, dans un théâtre de quartier, une maison associative, une salle des fêtes de mairie…
Cette manifestation est organisée dans le cadre du nouveau programme de sensibilisation à l’art et à la création, intitulé « Un jour, une œuvre », proposé aux collectivités territoriales .
Pendant une journée, une œuvre majeure des collections du Centre Pompidou ayant marqué l’histoire de l’art des XXe ou XXIe siècles est exposée, en dehors d’un contexte muséal, dans une maison de quartier, une salle des fêtes de mairie, un centre commercial…, au public le plus large et le plus divers, aux familles, aux simples amateurs, aux personnes peu familières de l’art de notre temps. Dans le droit fil des « Leçons de peinture » imaginées par Bernard Blistène, directeur du département du développement culturel du Centre Pompidou, pour la première édition du Nouveau festival en 2009, l’œuvre est présentée, dans toute la mesure du possible, par l’artiste lui-même et/ou par un historien d’art, généralement un conservateur du Musée national d’art moderne.
Aujourd’hui, à Cergy, Diropolis (1985) d'Hervé Di Rosa.
Hervé Di Rosa a pour but de produire un art à la portée de tous. À partir de 1981, il devient – avec Robert Combas, François Boisrond ou encore Rémy Blanchard l’un des fondateurs d’un groupe de peintres dont Ben invente le nom: Figuration libre. Hervé di Rosa, lui, préfère le nom d’«art modeste». D’ailleurs, il crée, à Sète en 2000, le MIAM, Musée international des arts modestes.
Ses créations sont nourries par la culture populaire contemporaine, la télévision, la science-fiction, le rock ou la bande dessinée. L’artiste imagine un univers empreint d autobiographie sibylline: le «Dirosaland», qu’il peuple de personnages caractéristiques de sa mythologie – la famille René, Raymond, le docteur Tube... Pour rapprocher l’art de la vie, Hervé Di Rosa décide non pas de faire accéder les arts, dits mineurs, à la notoriété, mais de faire «descendre l’art de son piédestal» et refuse toute hiérarchisation. Ici, la bande dessinée prend l apparence et le format de la peinture. Di Rosa joue avec un faux cadre portant l’inscription: «Diropolis, la cité sans pitié». Il y propose une vision apocalyptique de la ville et, par extension, du monde; vision cataclysmique faite d’«images bavardes» qui dépeignent, dans une nuit colorée, un monde tout à la fois angoissant et grotesque.
Quand
10h - 19h
Où
Centre Commercial 3 Fontaines, Cergy-Pontoise