Exposition / Musée
Raymond Hains
La Tentative
27 juin - 3 sept. 2001
L'événement est terminé
Cette exposition offre un regard exhaustif sur l'oeuvre de Raymond Hains, souvent méconnue à cause du succès de ses panneaux réalisés avec des affiches lacérées
La Tentative est une exposition rétrospective de Raymond Hains, artiste souvent associé au groupe des Nouveaux Réalistes. Elle présente environ 150 pièces où les œuvres nouvelles, produites spécialement pour l’événement, côtoient un choix d’œuvres plus anciennes, dont beaucoup n’ont pas été visibles depuis leur création.
Cet hommage que le Musée national d’art moderne rend à l’un des artistes les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle montre également par des moyens muséographiques conçus avec l’artiste son processus de pensée à l’œuvre. L’aboutissement de ses recherches est ici présentée : de nombreuses photographies nouvelles (Strasbourg-Beaubourg. Serra-Serralves), une palissade inédite inspirée par les écrans de surveillance des banques, une installation autour de son site web, etc.
Scénographie de l’exposition :
Entrée de l'exposition : Du Brise-mise aux brise-larmes d'après Brise-larmes de Saint-Malo, plage du Sillon et Palissade CIC.
Salle 1 : Du Perroquet de Colette Allendy aux Epîtres de l'amant vert de Jean Lemaire de Belges.
Salle 2 : Les citoyens du monde, de La France déchirée aux Raymondines de Cahors, ville mondiale.
Salle 3 : Des palissades aux Vérités de la Palisse.
Salle 4 : Pénélope.
Salle 5 : Le poids des mots, le choc des photos.
Salle 6 : 1964, année incendiaire.
Salle 7 : Mon époque Dinard. Les Abstractions personnifiées : de Klein à Buren en passant par Tinguely.
Salle 8 : Morceaux de la ville en chantier.
Salle 9 : Raymond l'éclateur. De l'Hépérile au Panneau Peradotto.
Raymond Hains, né en 1926, est souvent associé au groupe des Nouveaux Réalistes. Son initiation à la photographie, commencée en 1944, se poursuit aujourd'hui, dans de nombreuses installations.
A partir de 1947, il expérimente des jeux de répétition d'objets par l'utilisation de miroirs, de prismes, de solarisation. Ce travail s'exerce dans le domaine du film comme celui du langage : mots et textes éclatent au moyen des "ultra-lettres".
Cet intérêt pour le langage et ses jeux devient alors une des composantes essentielles de son travail. Durant les années 60, le rapprochement de noms et de lieux lui permet de créer des narrations fictives.
En reformulant nos relations avec les villes, leur histoire et leur environnement par des rapprochements linguistiques et visuels, c'est une nouvelle vision du monde que Raymond Hains nous fait partager.
Quand
11h - 21h, tous les jours sauf mardis