Cinéma / Vidéo
Empreinte Borowczyk 1/2
Séance Bertrand Mandico
11 mars 2017
L'événement est terminé
Walerian Borowczyk a eu une grande influence sur un certain nombre de réalisateurs, parmi lesquels Jan Švankmajer, les frères Quay, Terry Gilliam ou encore récemment le cinéaste français, Bertrand Mandico. Ce dernier nous présente deux séances : l’une mélange ses propres films avec ceux de Borowczyk qui les ont influencés, l’autre analyse l’empreinte de Borowczyk sur plusieurs cinéastes.
Cinéaste et plasticien français, Bertrand Mandico a écrit et réalisé de nombreux films, courts et moyens métrages sélectionnés et primés dans plusieurs festivals, tels que Boro in the Box (Quinzaine des Réalisateurs) et Living Still Life (Mostra de Venise). Il travaille actuellement sur une série de vingt et un courts avec l’actrice Elina Löwensohn et prépare son premier long métrage, Les Garçons sauvages, un film fantastico-érotique tourné à La Réunion.
« Lorsque j’ai découvert Borowczyk, cela m’a énormément touché. C’était quelqu’un qui utilisait l’animation avec parcimonie, comme un procédé de trucage agitateur. Il passait allègrement du volume à la photo, des objets érotisés aux actrices...Cela correspondait à ma vision. » Bertrand Mandico, Hormona, par Morgan Pokée, 2 septembre 2015
Walerian Borowczyk, Le Dictionnaire de Joachim, France, 1965, 9’, DCP (format original : 35 mm), coul., muet
À l’instar de L’Encyclopédie de grand-maman, sous les traits d’un personnage aux lignes épurées (de Laurence Demaria alias Ligia Borowczyk), Borowczyk nous livre un abécédaire visuel d’une vingtaine de mots du dictionnaire.
Bertrand Mandico, Boro in the Box, France-Belgique, 2011, 40’, DCP, nb
De sa conception épique à sa mort cinématographique, le portrait fantasmé et fictif du cinéaste Walerian Borowczyk (dit Boro). Le film découvre un monde cruel et obscène, traverse des aventures sensitives et organiques, de la Pologne à Paris, au cœur d’un abécédaire fantasmagorique.
Walerian Borowczyk, Rosalie, France, 1966, 15’, DCP (format original : 35 mm), nb
Cette adaptation d’une nouvelle de Guy de Maupassant évoque le procès de Rosalie, une femme de chambre accusée d’infanticide. À la manière d’un témoignage filmé face caméra, Borowczyk théâtralise la détresse de Rosalie soumise au jugement du public. Le film remporte l’Ours d’argent au festival de Berlin.
Bertrand Mandico et Elina Löwensohn, Odile dans la vallée, France, 2012, 3’, DCP, nb
Dans lequel il est question d’extase féminine.
Walerian Borowczyk, Gavotte, France, 1967, 12, DCP (format original : 35 mm), coul., muet
Dans un salon d’époque baroque, un nain malmené par son entourage paresse sur un fauteuil. Dans une succession de gags burlesques, il doit se battre pour garder sa place.
Bertrand Mandico, Vie et mort d’Henry Darger(Lif og daudi Henry Darger), France-Islande, 2010, 6’, DCP, nb et coul., vostf
Dans lequel un vieil homme veut savoir combien de temps il lui reste à vivre.
Séance présentée par Bertrand Mandico
Quand
15h - 17h