Musée
Apophénies, interruptions. Artistes et intelligences artificielles au travail
25 sept. 2024 - 6 janv. 2025
Holly Herndon & Mat Dryhurst, « I’m Here, 17.12.2022, 5:44 », 2023 - © D.R.
Six installations (Éric Baudelaire, Mat Dryhurst and Holly Herndon, Auriea Harvey, Ho Rui An, Interspecifics, Agnieszka Kurant) pour explorer les liens féconds entre création artistique et intelligence artificielle.
Holly Herndon & Mat Dryhurst, « I’m Here, 17.12.2022, 5:44 », 2023 - © D.R.
Réflexion sur la mémoire collective telle que cataloguée dans les archives nationales, enquête expérimentale sur la fin des grands récits, projection future d'œuvres d'art non réalisées, expériences intimes, ou ressacs de l'histoire coloniale… Si les IA génératives promettent de transformer la recherche artistique et d'offrir de nouveaux outils de création, elles ont également une incidence profonde sur la façon dont nous sommes désormais amenés à regarder les œuvres d'art.
Le terme « apophénie », inventé en 1958 pour diagnostiquer la schizophrénie, désigne un trouble cognitif qui consiste à percevoir des liens de sens entre des éléments disparates et a priori dénués de relations. Ce phénomène peut être comparé aux faux-raccords apparaissant dans les processus de reconnaissance des formes qui sont au cœur des IA génératives. Ces processus sont ici considérés comme le point de départ fertile de la recherche artistique.
Deuxième volet d'une collaboration menée avec KADIST, organisation d’art contemporain à but non lucratif pour qui l’art est moteur de transformation sociale, cette exposition permet de comprendre comment les nouvelles technologies commencent à modifier notre monde, ses images et ses récits.
15€ / TR 12€
Quand
11h - 21h, tous les jours sauf mardis
Réservation fortement recommandée
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