Exhibition / Museum
Robert Wilson
Mr. Bojangles' Memory Og son of fire

The event is over
Cette exposition est consacrée au metteur en scène Robert Wilson (dit aussi Bob Wilson), l’une des personnalités les plus affirmées et les plus recherchées dans le monde de la scène. Robert Wilson est aussi un producteur d’images qui met en œuvre toutes les ressources du théâtre pour pratiquer des collages multimédias où la lumière, la parole, le son et les objets participent à la création d’une vision constamment renouvelée.
C’est également un créateur d’environnements qui mêlent tous les arts dans la recherche d’une synthèse à la fois moderne et intemporelle.
Le Centre de Création Industrielle et le Musée national d’art moderne lui ont demandé de créer au Centre Georges Pompidou un parcours dans lequel le visiteur est immergé, et qui met en œuvre toutes les ressources de son art :
- esquisses dessinées ;
- éléments de mobilier empruntés à ses spectacles ;
- œuvres issues des collections du Musée national d’art moderne ;
- bande sonore accompagnant le parcours du visiteur ;
- bande vidéo spécialement produite à cette occasion.
Pour la première fois, un artiste exploite tous les outils mis à sa disposition par les différents départements du Centre Georges Pompidou. Aussi cette exposition est-elle, en un sens, la mise en scène par Robert Wilson des compétences du Centre.
L’exposition contient 35 pièces de mobilier, 20 œuvres d’art, 40 dessins de Robert Wilson, une quarantaine de moniteurs regroupés en 17 points de diffusion ; 12 arrêts sonores créés par Hans Peter Kühn. Douze haut-parleurs installés sur toute la longueur de l’itinéraire de l’exposition diffusent des textes extraits d’anciennes productions théâtrales communes aux deux artistes. Certains de ces textes ont fait l’objet d’une adaptation musicale de l’Ircam sous la direction de Hans Peter Kühn.
En arrivant à la galerie du Cci au niveau mezzanine, le visiteur se trouve devant un grand mur-image, composé de huit écrans vidéo, qui entourent l’entrée de l’exposition.
Ces écrans présentent diverses séquences de l’histoire de Mr Bojangles auxquels se trouvent confrontés les visiteurs qui se rendent aussi dans les autres espaces du Centre. En pénétrant dans la pénombre des 850 m2 de l’exposition, dominés visuellement par un grand volcan qui occupe tout le fond de la travée, le visiteur se trouve face de nombreux objets, de sources lumineuses et sonores.
L’espace est coupé diagonalement par une route partiellement recouverte par la lave du volcan. Le parcours est balisé par une passerelle qui amène le visiteur à travers un certain nombre de « stations », à découvrir peu à peu l’œuvre de Robert Wilson. Chacun de ces arrêts, soit autour des stations vidéo, soit des meubles, évoque une des étapes du parcours de Robert Wilson.
L’environnement sonore, évoque à chacune de ces étapes, les textes extraits de productions théâtrales de Robert Wilson et qui : remontés, sonorisés, ajoutent une dimension nouvelle à la présentation des objets.
C’est donc un espace théâtral que le visiteur est amené à parcourir, où la lumière joue un grand rôle pour modeler, dramatiser l’espace, mais où tous les moyens sont utilisés pour créer un effet global.
La création vidéo que Robert Wilson présente sous la forme de divers montages regroupe des séquences :
- Mr Bojangles, un danseur de claquettes, rythme la ronde de danseurs sur les bords de son panama ;
- une femme gît sur une route et le sang coule de sa bouche ;
- un kamikaze plonge vers le sol puis se trouve confronté à son double ;
- un homme primitif et géant ;
- une femme américaine en robe à pois rouges joue au base-ball avec un singe.
Le même effet de collage participe à la distribution des différentes œuvres empruntées aux collections du Musée :
le Saint Sébastien d’Alfred Courmes (1934) voisinant avec le trône du Martyre de Saint Sébastien conçu pour le spectacle de l’Opéra de Paris, multiplient les effets de collages, lisibles aussi bien à un niveau explicite que tacite.
Les dessins de Robert Wilson ont été regroupés sur la même cimaise. Ils ne sont pas lisibles individuellement, mais constituent une vaste toile de fond, un ultime agrégat qui symbolise bien cette volonté de l’artiste de fondre tous ces éléments en un seul.
Sur les 850 m2 de la Galerie du Cci, cet itinéraire se présente donc comme une archéologie de la « mémoire » de Robert Wilson et de son œuvre depuis vingt ans.
Une coproduction du Centre Georges Pompidou avec le Festival d’Automne à Paris, les Wiener Fest Wochen, les Olympiades Culturelles de Barcelone.
Avec le soutien de Arcanal, la Georges Pompidou Foundation (New York), l’Association des Amis du Centre Georges Pompidou.
Avec le concours de la Byrd Hoffman Foundation, RW WORK LTD, ainsi que de la Galerie Paula Cooper.
D'après le communiqué de presse
When
every days except tuesdays