Mycelium Running

Oscillant entre naturel et artificiel, organique et architectonique, cette installation s'inspire notamment des ornements traditionnels du sud-ouest de l'Arabie Saoudite.
Réalisées à la main avec des matériaux naturels, les œuvres de Zahrah Al Ghamdi revisitent le savoir-faire de l'artisanat et de l'architecture Aseeri, et sont nourries d'une réflexion sur la mémoire, la perte et la résurgence. Ici elle utilise le cuir, avec lequel elle a fabriqué des centaines de pièces qu'elle a minutieusement coupées, cousues, rembourrées, fait bouillir et brûlées. Assemblés sur les murs et le sol, les éléments s'apparentent à un organisme vivant, animal ou végétal, qui semble proliférer et s'adapter à son environnement.