Tabletop Tales : Anticipating a tumbling coin from the cherubic mint
2002
Tabletop Tales : Anticipating a tumbling coin from the cherubic mint
2002
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation |
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Technique | Inox, métal, bois, peinture, verre, acrylique, une pierre, toaster |
Dimensions | 210 x 219 x 208 cm Chaque table : 60,5 x 100 x 100 cm |
Acquisition | Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne, 2005. Projet pour l'art contemporain, 2004 |
N° d'inventaire | AM 2005-46 |
Informations détaillées
Artiste |
Keith Tyson
(1969, Royaume-uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du nord) |
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Titre principal | Tabletop Tales : Anticipating a tumbling coin from the cherubic mint |
Date de création | 2002 |
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation |
Technique | Inox, métal, bois, peinture, verre, acrylique, une pierre, toaster |
Dimensions | 210 x 219 x 208 cm Chaque table : 60,5 x 100 x 100 cm |
Acquisition | Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne, 2005. Projet pour l'art contemporain, 2004 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Création contemporaine et prospective |
N° d'inventaire | AM 2005-46 |
Analyse
Tabletop Tales : Anticipating a tumbling coin from the cherubic mint faisait initialement partie de l’installation présentée à la Tate Britain par Keith Tyson, avec laquelle il a obtenu le Turner Prize en 2002. Son travail tente de faire, non sans humour, la lumière sur des questions liées directement à la condition humaine. Sa fascination pour la genèse de l’état des choses est évidente dans la série des « Tabletop Tales », dans laquelle les égratignures et les enfoncements de la surface d’une table sont à l’origine d’une narration étrange. Ainsi, Tabletop Tales : Anticipating a tumbling coin from the cherubic mint est constitué de quatre tables offrant une surface de projection à la pensée et à l’imagination. Une pièce de monnaie lancée est ici à l’origine d’un lien de cause à effet absurde, associant différents symboles transmutés au travers d’un circuit métallique. L’effigie du lion sur la pièce, symbole de l’Empire britannique, a été agrandie pour prendre la forme d’une sculpture noire, couchée sous la table. Les pattes arrière du fauve se transforment en ronces, qui escaladent la table ainsi que la tour en plâtre blanc ponctuée de jambes d’araignées et couronnée d’une fleur de lotus, symbole bouddhique du nirvana. Ailleurs, la table supporte deux chérubins sous cloche de verre, évoqués par la « monnaie » du titre, dont les corps rongés ressemblent plutôt à ceux de cobayes scientifiques, comme s’ils avaient été corrompus par leur fonction. Comme c’est souvent le cas dans les œuvres nées de l’imaginaire débordant de Tyson, ce travail ne se plie pas à une interprétation claire et unique, mais joue plutôt avec les notions de hasard et de nécessité, de capitalisme et de nationalisme, d’art et de spiritualité, associées dans un cabinet de curiosités alchimique qui inclut tout l’arbitraire de notre existence.
Anna Hiddleston
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
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Projet pour l''art contemporain. 10 ans d''acquisitions Société des Amis du Musée national d''art moderne Centre Pompidou. Ouvrage publié à l''occasion de l''exposition "Fruits de la passion" présentée au Centre Pompidou dans les Collections permanentes du Musée national d''art moderne à partir du 17 octobre 2012.- Paris : Somogy; Société des Amis du Musée national d''art moderne, 2012 (cit. p. 46, repr. coul. 47) . N° isbn 978-2-7572-0596-3
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