NEW SKIN
2001
NEW SKIN
2001
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation audiovisuelle |
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Technique | Installation audiovisuelle 4 écrans elliptiques, 4 vidéoprojecteurs, 1 synchroniseur, 8 haut-parleurs, 2 bandes vidéo, PAL, couleur, son quadriphonique (anglais sous-titré français) |
Dimensions | Salle obscure de 144m², couleur aubergine |
Durée | 20’ |
Acquisition | Achat, 2001 |
N° d'inventaire | AM 2001-88 |
Informations détaillées
Artiste |
Doug Aitken
(1968, États-Unis) |
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Titre principal | NEW SKIN |
Date de création | 2001 |
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation audiovisuelle |
Technique | Installation audiovisuelle 4 écrans elliptiques, 4 vidéoprojecteurs, 1 synchroniseur, 8 haut-parleurs, 2 bandes vidéo, PAL, couleur, son quadriphonique (anglais sous-titré français) |
Dimensions | Salle obscure de 144m², couleur aubergine |
Durée | 20’ |
Tirage | Édition 1/4 + 1 e.a. |
Acquisition | Achat, 2001 |
Secteur de collection | Nouveaux medias |
N° d'inventaire | AM 2001-88 |
Analyse
Depuis le milieu des années 1990, Doug Aitken, installé à Los Angeles, explore le paysage et les individus du monde postindustriel à travers photographies et vidéos comme pour en sonder la beauté et la fatale entropie. Avant qu’il ne soit révélé par sa pièce présentée à la Biennale de Venise de 1999, Electric Earth , il explorait déjà les divagations et les impasses d’individus isolés mus par des répétitions compulsives ou pris dans un délire collectif – dans These Restless Minds , ou Hysteria (1998). À travers Eraser (1998) ou Diamond Sea (1997), il observait une nature en proie à l’abandon et au cataclysme. Dès cette période, Doug Aitken s’est distingué par une approche narrative de la vidéo, doublée d’une expérimentation sur l’utilisation d’écrans multiples, permettant d’introduire des temporalités différentes. Son travail sur le son et la musique vise en général à envelopper le spectateur dans l’œuvre, sans distanciation, ce que l’artiste exprime précisément avec l’idée de « nouvelle peau » dans New Skin , commandée par le Centre Pompidou pour l’exposition « Sonic Process ». Quatre projections en boucle, sur des écrans suspendus de forme ovoïde, montrent une femme confrontée à un monde en perpétuel mouvement, dans une répétition sans fin. Comptant ses livres un à un dans une petite pièce, elle les ouvre page à page comme si elle tentait de photographier la totalité des images. Limitée par le temps, par sa propre mémoire et sa perception, elle se trouve prise dans un projet de saisie impossible. Le spectateur, lui-même confronté à plusieurs écrans alignés proposant des images différentes mais qu’il ne peut embrasser d’un seul regard, est également soumis à un temps narratif non linéaire qui l’oblige à recréer le réel, tout comme la protagoniste du film.
Christine Macel
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
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