Le mur blanc ou la famille
1950 - 1955
Le mur blanc ou la famille
1950 - 1955
Domaine | Peinture |
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Technique | Huile sur toile |
Dimensions | 233 x 483 cm |
Acquisition | Dation, 2002 |
N° d'inventaire | AM 2002-310 |
Informations détaillées
Artiste |
Olivier Debré
(1920, France - 1999, France) |
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Titre principal | Le mur blanc ou la famille |
Date de création | 1950 - 1955 |
Lieu de réalisation | Oeuvre réalisée à Cachan |
Domaine | Peinture |
Technique | Huile sur toile |
Dimensions | 233 x 483 cm |
Inscriptions | S.D.B.DR. à la peinture grise : O. Debré 50-55 // 50-55 // |
Acquisition | Dation, 2002 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
N° d'inventaire | AM 2002-310 |
Analyse
Olivier Debré peint sa première œuvre non figurative à l’issue de ses études d’architecture menées à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. C’est toutefois sa rencontre avec Picasso en 1941 qui le conduit, en 1945-1946, à ses premières réalisations marquantes : des compositions portant des signes abstraits peints sur papier à la gouache ou à l’encre de Chine notamment. À partir de 1948, suite à ses rencontres avec les œuvres d’artistes abstraits de l’école de Paris (Serge Poliakoff, Gérard Schneider, Pierre Soulages, Nicolas de Staël), Debré adopte une technique picturale fondée sur la construction du tableau par plans de couleurs disposés au couteau en couches épaisses. Ces peintures ne seront que tardivement présentées au public, car Debré n’a sa première exposition de peintures abstraites qu’en 1956 à la Galerie Warren. Le Mur blanc… , exposé pour la première fois en 1970 (Prieuré de Vivoin, Centre culturel de la Sarthe), correspond à cette importante première période. Si l’influence de Nicolas de Staël y est encore prépondérante, certains critiques remarquent déjà la monumentalité et la robustesse architecturale de ces compositions aux couleurs assourdies, maçonnées sur la toile. Ici, comme dans les appareils cyclopéens des constructions de la Grèce antique, les plans de peinture, aux nuances de blanc et de bleu, semblent brutalement imbriqués. Coïncidant avec les rebords de la toile, ils ferment l’espace de celle-ci en y ménageant des interstices par où apparaît la couleur noire sous-jacente. C’est ainsi un « paysage » dressé à la verticale qui surgit sous nos yeux, une muraille de peinture qui affirme son existence autonome.
Jean-Paul Ameline
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Événements
Bibliographie
Rétrospective Olivier Debré: Saint-Etienne, Musée d''art et d''industrie et Maison de la culture et des loisirs, 1975 (n°15)
Noël (Bernard).- Debré.- Paris : Flammarion, 1984 (n°26)
Olivier Debré: Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, 1995 (p.55-56)
Ameline (Jean-Paul).- "Une dation d''oeuvres d''Olivier Debré" in La revue des musées de France Revue du Louvre, Paris, 2004, février, n° 1, tiré à part (cit. et reprod. coul. p. 22)
Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 129) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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