Cinéma / Vidéo
Si j’avais quatre dromadaires
(version restaurée)
08 déc. 2013
L'événement est terminé
Photo Browse, 1985, 17’,
Si j’avais quatre dromadaires (version restaurée), 1966, 49’, de Chris Marker
Le Souvenir d’un avenir, 2001, 42’, de Yannick Bellon et Chris Marker
Photo Browse, de Chris Marker, France, 1985, 17’, coul.
Cette vidéo fait initialement partie de l’installation Zapping Zone. Chris Marker construit là, avec des photos, une narration sans récit et sans commentaire. Son sujet est certes la photographie, mais il s’agit aussi de l’inscription du souvenir, tant sur la pellicule que dans la mémoire. On reconnait au passage, dans le défilement subtil des images, les photos du Dépays, des visages de femmes, des photos de tournage, des chats, des maneki nekos. Ce qui est évoqué là avec force, c’est la vie et l’oeuvre de Marker, une autobiographie par l’image, une forme distanciée de la nostalgie à l’oeuvre sur une musique de Bill Evans.
Si j’avais quatre dromadaires, de Chris Marker, France - Allemagne, 1966, 49’, nb, version restaurée
voix : Pierre Vaneck, Catherine Le Couey, Nicolas Yumatov
collection Bpi
« Avec ses quatre dromadaires / Don Pedro d’Alfaroubeira / Courut le monde et l’admira. Il fit ce que je voudrais faire / Si j’avais quatre dromadaires » Un photographe amateur et deux de ses amis commentent des images prises un peu partout dans le monde.
« Il y a la vie, et il y a son double, et la photo appartient au monde du double. D’ailleurs, c’est là qu’il y a un piège. À force de t’approcher des visages, tu as l’impression que tu participes à leur vie et à leur mort de visages vivants, de visages humains. C’est pas vrai : si tu participes à quelque chose, c’est à leur vie et à leur mort d’images… ».
Commentaire du film.
Le Souvenir d’un avenir, de Yannick Bellon et Chris Marker, France, 2001, 42’, coul.
voix : Pierre Arditi
collection Bpi
« Le Souvenir d’un avenir est un tribu amoureusement opaque à la photographe Denise Bellon, la brocante virtuelle du travail d’une vie, mais la pleine puissance et la portée du film ont surtout à voir avec la capacité de Marker à deviner la perte imminente dans chaque image des archives de la photographe, à évoquer les connections entre les sujets de Bellon et les courants de sentiments et de pensées qui conduiront le monde à la guerre. »
Michael Almereyda, « Deciphering the Future », Film Comment, mai-juin 2003.
Quand
À partir de 20h