Cinéma / Vidéo
L'Ange noir
02 janv. 2011
L'événement est terminé
Une Allemande et une secrétaire d'ambassade américaine s'éprennent des Dieux mexicains.
« Ce qu'il y a de prodigieux dans L'Ange noir, comme dans Que viva Mexico !
[d'Eisenstein], c'est qu'en montrant des visages ébahis de joie et d'autres traversés par la souffrance, en révélant la marque insistante de la Mort et cette manière d'allier le Mexique d'aujourd'hui à celui d'hier, Schroeter découvre les derniers Dieux du Mexique et de notre planète, chassés qu'ils le sont tous par le colonialisme et la consommation. » G. Courant, Werner Schroeter, Goethe-Institut - Cinémathèque Française, 1982.
« Et je pense que pour finir les Dieux du Mexique sont les Dieux de la vie en proie à une perte de force, à un vertige de la pensée ; et que les lignes qui montent au-dessus de leurs têtes donnent un moyen mélodieux et rythmique de faire monter la pensée sur la pensée. Ils invitent l'esprit à ne pas se pétrifier sur lui-même, mais au contraire, si l'on peut dire, à marcher. [...] C'est ainsi que, dans leur forme inhumaine, ces Dieux, qui ne se contentent pas de la simple stature d'homme, montrent comment l'Homme pourrait sortir de lui. » A. Artaud, Le Théâtre et les Dieux (1936), Œuvres, Gallimard, 2004.
L’Ange noir
El Angel negro / Der Schwarze Engel
de Werner Schroeter
RFA / 1974 / 71’ / coul. / vostf
Format d’origine : 16 mm
Format de projection : beta digitale, restaurée en numérique
avec Ellen Umlauf, Magdalena Montezuma
Une Allemande et une secrétaire d’ambassade américaine s’éprennent des Dieux
mexicains.
« Ce qu’il y a de prodigieux dans L’Ange noir, comme dans Que viva Mexico !
[d’Eisenstein], c’est qu’en montrant des visages ébahis de joie et d’autres
traversés par la souffrance, en révélant la marque insistante de la Mort et
cette manière d’allier le Mexique d’aujourd’hui à celui d’hier, Schroeter
découvre les derniers Dieux du Mexique et de notre planète, chassés qu’ils le
sont tous par le colonialisme et la consommation. »
G. Courant, Werner Schroeter, Goethe-Institut - Cinémathèque Française, 1982
« Et je pense que pour finir les Dieux du Mexique sont les Dieux de la vie en
proie à une perte de force, à un vertige de la pensée ; et que les lignes qui
montent au-dessus de leurs têtes donnent un moyen mélodieux et rythmique de
faire monter la pensée sur la pensée. Ils invitent l’esprit à ne pas se
pétrifier sur lui-même, mais au contraire, si l’on peut dire, à marcher. [...]
C’est ainsi que, dans leur forme inhumaine, ces Dieux, qui ne se contentent pas
de la simple stature d’homme, montrent comment l’Homme pourrait sortir de lui.
»
A. Artaud, Le Théâtre et les Dieux (1936), Œuvres, Gallimard, 2004
dimanche 2 janvier, 17h
Quand
À partir de 17h