Cinéma / Vidéo
"Trois chants sur Lénine", Dziga Vertov, 1934
20 déc. 2002
L'événement est terminé
Dégel précoce
Trois chants sur Lénine (Tri pesni o Lenine) de Dziga Vertov, URSS, 1934, 60', nb, version sonore.
Pour ce film célébrant les dix ans de la mort de Lénine, Vertov a tourné à travers tout le pays, jusqu'en Asie centrale, réunissant et montant témoignages populaires et images d'archives.
"Trois chants sur Lénine ne connaît qu'un bref succès en 1934 et, malgré son triomphe à l'étranger, nuit à la carrière de Vertov au lieu de la sauver. Au lieu de glorifier les succès du pays des Soviets et de son chef, le cinéaste continue
à exalter Lénine. En 1935, Vertov monte une version muette des Trois chants pour la distribution dans les petites villes et à la campagne, où il n'y a pas encore de salles sonorisées. La composition du film est modifiée : il débute par le récit de l'ouvrier qui a arrêté Fanny Kaplan, la socialiste-révolutionnaire qui tira sur Lénine en 1918. Sans doute faut-il mettre ce prologue en rapport avec le meurtre de Kirov, en décembre 1934. Certains épisodes changent de place, des plans anciens sont combinés avec des nouveaux. Par la suite, Vertov doit éliminer lui-même tous les plans où apparaissaient des victimes de la répression stalinienne. En 1938, par une ironie amère, ce travail lui vaut les remerciements du directeur du studio. Les versions originales de Trois chants sur Lénine ont disparu, probablement pour toujours."
Alexandre Deriabine, inédit
Jeudi 5 décembre, 20h30.
Samedi 8 février, 18h.
Trois chants sur Lénine (Tri pesni o Lenine) de Dziga Vertov, URSS, 1935, 57', nb, muet.
Voir synopsis ci-contre.
Vendredi 20 décembre, 18h30.
Une rencontre fortuite (Sloutchaïnaïa Vstretcha) de Igor Savtchenko, URSS, 1936, 65', nb avec Evgueny Samoïlov, Galina Pachkova, Valentina Ivacheva, Ivan Soloviev, Piotr Savine, Constantin Nassonov.
L'amour et le sport socialistes dans la fabrique de jouets Dzerjinsky (du nom du fondateur de la police politique), où les conseillers scientifiques sont des enfants. Ce deuxième film de Savtchenko marque le début de ses déboires avec la censure.
"Très proche dans sa poétique du Jeune Homme sévère de Room, Le Mois de mai (son premier titre) connaît un sort aussi dramatique : accusé de formalisme, il subit remaniements et retournages pendant un an avant de sortir brièvement, rebaptisé, puis d'être définitivement retiré."
D'après Gels et Dégels, p. 134
Dimanche 8 décembre, 20h30.
Samedi 4 janvier, 17h.
Dimanche 2 février, 17h.
Quand
À partir de 18h30