"Enfants de salauds", André de Toth, 1968

Play Dirty

Grande-Bretagne / 1968 / 118' coul. / vostf avec Michael Caine / Nigel Davenport Nigel Green / Harry Andrews

Lybie, 1942. Un commando britannique est chargé d'une mission impossible à l'intérieur des lignes de l'Afrika Korps. La guerre étant par essence une entreprise criminelle, le commando est composé de repris de justice.

" Dans la séquence d'ouverture, Nigel Davenport transporte un cadavre dans sa jeep, et la radio diffuse Lili Marleen. On sait tout de suite qu'on va voir quelque chose d'unique. Enfants de salauds n'est pas un film sadique, mais c'est un film méchant. Les personnages n'ont pas d'alibis ou de circonstances atténuantes qui puissent les racheter, et cela me plaît. Il y a une scène où ils font semblant d'être des soldats italiens pour berner l'ennemi. L'un des Arabes qui les accompagnent remarque que quelque chose cloche, alors ils sortent leurs armes et les tuent tous. Ils ne pensent pas, ils agissent. Ils ont un boulot à faire. Ce nihilisme, ce pragmatisme, c'est terrifiant."

M.S., Mes plaisirs coupables, "Positif", avril 1981

" Vérité et honnêteté, c'est mon programme. Au cinéma et aussi dans la vie. J'ai essayé."

André De Toth, cité dans Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain, de M. S. et M. H.W.,1995

Mercredi 11 janvier, 20h30

Vendredi 20 janvier, 17h30

Dimanche 29 janvier, 14h30