Cinéma / Vidéo
La Collectionneuse
20 mai 2017
L'événement est terminé
Éric Rohmer, La Boulangère de Monceau (Six contes moraux, 1), France, 1962, DCP (format d’origine : 16 mm), 22’, nb, vof
Un jeune homme raconte : alors qu’il venait de faire la connaissance d’une fille de son quartier dont il s’était secrètement épris, celle-ci disparaît. Désœuvré, il passe ses journées à la chercher. Dans une boulangerie, une jolie vendeuse semble lui témoigner de l’intérêt. Pour tromper son ennui, il entreprend de la séduire, quand la première jeune fille réapparaît.
« La Boulangère de Monceau est le plus rouchien des films de la Nouvelle Vague, vingt-cinq minutes de marivaudage, plus légères que tous les Rohmer qui suivront, plus hawksiennes aussi. Aux côtés d’un Barbet Schroeder pétillant et dragueur, on découvre la plus angiedicksonienne des starlettes françaises, Michèle Girardon. » Louis Skorecki, Libération, 28 mars 2001
Éric Rohmer, La Collectionneuse (Six contes moraux, 4), France, 1967, DCP (format d’origine : 35 mm), 90’, coul., vof
Délaissé par sa fiancée qui doit se rendre à Londres, Adrien décide de passer ses vacances à « faire l’expérience » d’une vie monacale dans le calme d’une grande maison. Mais à la villa il y a déjà deux occupants : Daniel, un ami artiste, et une jeune inconnue, Haydée. Cette dernière, qui collectionne les amants et rentre à des heures peu convenables, trouble Adrien dans son projet « ascétique ».
« La production de La Collectionneuse est économe grâce à ses décors et lumières naturels ainsi que l’absence de son direct. “Je me considérais comme un super-assistant. Il savait très bien ce qu’il voulait, et je voulais l’obtenir"(Barbet Schroeder). Pendant le tournage, toute l’équipe logeait dans la villa du film.
Comme dans les précédents contes moraux, les acteurs sont choisis parmi les amis de Barbet Schroeder. » Claude-Jean Philippe
Présenté par Jean Douchet puis suivis d’une analyse et d’une discussion avec lui.
Quand
17h - 19h