"Onze Fioretti de François d'Assise", Roberto Rossellini, 1950

Francesco giullare di Dio

Italie /1950 / 75' /nb/ vostf avec Aldo Fabrizi / Arabella Lemaître

La geste de saint François, le jongleur de Dieu, en onze paraboles qui illustrent les aléas souvent cocasses du prosélytisme évangélique.

«Ce saint François est le contraire des saints solennels que l'on voit d'habitude à l'écran. Rossellini le présente comme un être humain, qui lutte pour faire le bien... et se sent parfois submergé par la souffrance d'autrui. La plus belle scène, pour moi, est sa rencontre avec le lépreux. Aucun film n'a montré avec une telle force la réalité de la compassion et ce qu'elle peut avoir de terrifiant.»

M.S. dans Mon voyage en Italie, 2001

«Kundun et Onze fioretti se ressemblent incroyablement. Ce n'est pas un hasard. L'instinct de Marty était d'utiliser de vrais Tibétains. Rossellini lui a montré la voie. Ils ont aussi en commun une certaine façon de traiter la violence: brève, brutale, inattendue. Rossellini se garde bien de tout expliquer ; il n'a pas peur des ellipses. Marty m'a dit que ce film l'avait considérablement influencé. Il y pensait constamment pendant le tournage.»

Thelma Schoonmaker, monteuse du cinéaste, dans Martin Scorsese, entretiens avec M. H. W., Éditions du Centre Pompidou/Cahiers du cinéma, 2005

Samedi 26 novembre à 17h30, samedi 17 décembre à 20h, dimanche 1er janvier à 17h30.