Nuit et brouillard

Le chant du Styrène d'Alain Resnais

France / 1958 / 19' / coul.

Documentaire sur la fabrication de la matière plastique où le commentaire en alexandrin de Raymond Queneau s'allie à l'écran large du scope.

« Après, j'ai essayé de retravailler avec Queneau mais ça ne l'intéressait pas de faire du cinéma. Il disait qu'il n'était pas doué. Il ne rentrait d'ailleurs pas tout à fait dans la grille que je me suis imposée ensuite, c'est-à-dire de ne travailler qu'avec des gens qui avaient parlé du théâtre, qui soient liés au théâtre, qui en avaient écrit. » Alain Resnais, catalogue du festival de Belfort, 2000.

Toute la mémoire du monde d'Alain Resnais

France / 1956 / 22' /nb

Dans l'antre de la Bibliothèque nationale, qui sait ce qui témoignera le plus sûrement, demain, de notre civilisation ?

« Ni le scénariste Remo Forlani ni moi n'avons voulu traiter l'extérieur de la Bibliothèque

Nationale puisque tout le monde le connaît. Nous avons été sensibles à un certain climat, à une espèce de côté "Louis Feuillade" (l'auteur de la série des Fantômas) qui règne des caves au grenier de cet admirable bazar de la connaissance. » Alain Resnais, Les Lettres françaises , 18 avril 1957.

Nuit et brouillard d'Alain Resnais

France / 1955 / 32' / coul. et nb

Copie neuve prêtée par le MAEE

Film sur les camps de concentration nazis, commandé par le Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale et le Réseau du souvenir.

« Dans Nuit et Brouillard, les scènes au présent sont tournées en couleur. Notre idée était de réagir contre la tendance constante à donner une image abstraite des camps. Il fallait faire voir les arbres, à l'automne, les couleurs splendides et gaies de ces lieux de torture. » Ghislain Cloquet, chef opérateur, L'Arc n°31, 1967.