Spectacle / Concert
Herman Diephuis
Exécutions
21 - 23 mars 2012
L'événement est terminé
Du péché originel à la chute du paradis, de celle des anges au vol d'Icare, la figure de la chute traverse les périodes de l'histoire de l'art comme une des grandes représentations de la nature faillible de l'Homme. Explorant cette question comme on explore une cartographie riche et complexe, ce solo du chorégraphe Herman Diephuis pour Julie Guibert glisse du mythe à la réalité. Il guide la danseuse vers des états physiques et affectifs entre force et abandon.
Dans Exécutions Julie Guibert cède au déséquilibre dans l'agitation et le relâchement, la rage et l'oubli jusqu'au moment du choc, du heurt, cet instant où le corps atteint le sol dans un dernier sursaut de vie. À chaque impact, elle crée des commotions, des symptômes et cherche à les vaincre. À chaque chute se rejoue le péril de la mort. Comme si elle ouvrait sur un néant, un affaissement de la conscience, un lent décrochement du socle vital où l'on peut aussi se perdre soi-même. Disparaître, malgré la présence.
Conception, chorégraphie : Herman Diephuis / en collaboration avec et
interprété par : Julie Guibert / conseil artistique : Dalila Khatir / bande son
: Olivier Renouf / régie son : Emmanuel Hospital / création lumière et régie
générale : Sam Mary / costumes : Alexandra Bertaut
Du péché originel à la chute du paradis, de celle des anges au vol d’Icare, la
figure de la chute traverse les périodes de l’histoire de l’art comme une des
grandes représentations de la nature faillible de l’Homme. Explorant cette
question comme on explore une cartographie riche et complexe, ce solo d’Herman
Diephuis pour Julie Guibert glisse du mythe à la réalité et guide la danseuse
vers des états physiques et affectifs entre force et abandon. Dans Exécutions
Julie Guibert cède au déséquilibre dans l’agitation et le relâchement, la rage
et l’oubli jusqu’au moment du choc, du heurt, cet instant où le corps atteint
le sol dans un dernier sursaut de vie. A chaque impact, elle crée des
commotions, des symptômes et cherche à les vaincre. A chaque chute se rejoue le
péril de la mort. Comme si elle ouvrait sur un néant, un lent décrochement du
socle vital, un affaissement de la conscience où l’on peut aussi se perdre
soi-même. Disparaître, malgré la présence.
www.hermandiephuis.com
Production : Compagnie Herman Diephuis / Coproduction : Théâtre Louis Aragon,
Scène conventionnée pour la danse, Tremblay-en France ; Conseil général de la
Seine-Saint-Denis ; Centre chorégraphique national du Havre Haute–Normandie
dans le cadre d’un accueil en résidence ; Ménagerie de verre, Paris ; Le Manège
de Reims, Scène nationale ; Théâtre d'Arles, Scène conventionnée pour des
écritures d’aujourd’hui ; Les Spectacles vivants - Centre Pompidou / Accueil en
résidence au Centre national de danse contemporaine – Angers / Avec le soutien
de l’atelier de Paris - Carolyn Carlson / La compagnie est subventionnée au
titre de l’aide aux compagnies chorégraphiques par la DRAC Ile de France.
Quand
À partir de 20h30
