Cinéma / Vidéo
Le tour de Boris Lehman en 80 bobines
19 mars - 7 avril 2003
L'événement est terminé
Emmenant partout avec lui ses appareils de prise de vue, Boris Lehman enregistre inlassablement images et paroles de ceux qu'ils rencontrent, de lui-même, de ce qu'il imagine, faisant de ses photographies et films les témoins de son existence, bien sûr, mais aussi les portraits de proches, de lieux, d'époques. L'œuvre-fleuve est ainsi devenue œuvre-monde. Souvenirs et preuves contre l'oubli et la disparition, tous ces films construisent l'identité de Boris.
Né en 1944, Boris Lehman se consacre au cinéma dès l'âge de 16 ans après des études de piano. Cinéphile et critique, diplômé de l'INSAS (l'école de cinéma de Bruxelles), il entame au tout début des années 60 un travail cinématographique hors des standards commerciaux, d'abord avec les malades mentaux du club Antonin Artaud, ensuite avec des amateurs et non-professionnels. Ce qui deviendra une œuvre-fleuve comptant, à ce jour, plus de 300 films et quelques 300 000 photographies.
Emmenant partout avec lui ses appareils de prise de vue, Boris Lehman enregistre inlassablement images et paroles de ceux qu'ils rencontrent, de lui-même, de ce qu'il imagine, faisant de ses photographies et films les témoins de son existence, bien sûr, mais aussi les portraits de proches, de lieux, d'époques. L'œuvre-fleuve est ainsi devenue œuvre-monde.
Souvenirs et preuves contre l'oubli et la disparition, tous ces films construisent l'identité de Boris, dessinent les contours de cet arpenteur, inventent jour après jour son rapport aux autres et à lui-même. Singulier collectionneur qui crée ses propres objets, il est aujourd'hui l'une des principales figures du cinéma de recherche en Europe ; l'autre frère, belge celui-ci, de Jonas Mekas.
De ces films situés aux confins poétiques du portrait, du journal et de l'essai filmés seront montrées 80 bobines. Soit la plupart des longs métrages, du mythique Babel jusqu'à l'Homme portant, tout juste achevé ; une vingtaine de films courts réalisés entre 1963 et 1998 ; des films en chantier que Boris Lehman commentera systématiquement en direct ; plusieurs inédits ; des films en super 8, en 16 mm, en vidéo, muets et sonores, en couleurs et en noir et blanc. Boris Lehman présentera également le travail de ses amis et proches, de Beckett à Varda, en une quinzaine de films choisis par lui. Enfin pour parachever le tour du cinéaste, on pourra également le voir jouer dans quelques films de Samy Szlingerbaum, Marie André, Christel Milhavet.
Nous remercions tout particulièrement
Boris Lehman et Dovfilm, Richard Miller, Ministre des Arts, des Lettres et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique et le Commissariat Général aux Relations Internationales, le Centre Wallonie Bruxelles, Guy Jungblut, Emmanuel d'Autreppe et Yellow Now, Gabrielle Claes, Michel Apers et la Cinémathèque royale de Belgique, Guy Carrard, Bruno Descout, Valérie Leconte, Francine Mingot, Daniel Valet, Hervé Véronèse et le laboratoire photographique du Centre Pompidou, François Albéra, Marie André, Yaël André, Pip Chodorov, Gérard Courant, Raymond Depardon, Vincent Gérard, Mathieu Ha, Patrick Leboutte, Christel Milhavet, Véronique Pacco, Agnès Varda, Claudia von Alemann.
Nous remercions également
Olivier Tremot, Jessica Dechanet et Abx Logistics, Yann Goupil et l'Agence du court métrage, Anke Buxmann et Argos TV, Hélène Vayssières et Arte France, Marie-do de la Patellière et Brussels Ave., Anita Bénoliel et Ciné-Tamaris, Cinédoc, Philippe Chevassu et Connaissance du Cinéma, Court-Circuit (le magazine), Documentaire sur Grand Ecran, Laurence Braunberger et les Films de la Pléiade, David Legrand et la Galerie du cartable, Paulo Branco, Stéphane Auclair et Gémini Films, Mike Sperlinger et Lux, Luc Lagier et MK2TV, Marylin Watelet et Paradise Films, Sylvie Astric, Gabriel Bernhard, Nicole Brénez, Stephen Dwoskin, Anne-Marie Faux, Philippe Garrel.
Quand
tous les jours sauf mardis