Haut
1999
Haut
1999
Domaine | Sculpture |
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Technique | Verre, eau |
Dimensions | 300 cm Diamètre : 20 cm |
Acquisition | Achat, 2005 |
N° d'inventaire | AM 2005-283 |
Informations détaillées
Artiste |
Emmanuel Saulnier
(1952, France) |
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Titre principal | Haut |
Date de création | 1999 |
Collaborateurs | Fabricant Fabricant : Jean-Marc Prévost |
Domaine | Sculpture |
Description | 2 colonnes de verre transparent, l'une sans fond traversée par 7 échelons coulissants, l'autre remplie d'eau déminéralisée, posées au sol à la verticale |
Technique | Verre, eau |
Dimensions | 300 cm Diamètre : 20 cm |
Tirage | 3 exemplaires |
Acquisition | Achat, 2005 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
N° d'inventaire | AM 2005-283 |
Analyse
Après avoir exposé, en 1979, ses premiers dessins muraux au Mnam, Emmanuel Saulnier part à Milan, où il réalise de grandes pièces en verre avant de présenter, en 1986, une vaste installation à la Villa Médicis de Rome, Laboratoire . En France depuis 1987, Emmanuel Saulnier concentre ses recherches sur la transparence et ne cesse d’interroger les relations entre le verre, qu’il utilise de façon quasi systématique, l’eau et la lumière – matériaux fragiles ou impalpables qu’il érige à une échelle monumentale en intervenant dans des sites publics ou muséaux. Ainsi recherche-t-il « la représentation la plus immatérielle » de ce qui passe à travers le verre, lumière et ombre, souvenir et présence : « l’eau et le verre multiplient la transparence », explique-t-il, « la masse transparente permet à la fois de voir plus à travers et de ne plus voir à travers. L’eau remplit profondément le verre d’une densité gémellaire ». Haut est fait de deux colonnes en verre d’égale hauteur : l’une sans fond, traversée de barres-échelons, l’autre emplie d’eau. Dans une transparence dédoublée – celle de la colonne vide et celle de la colonne remplie –, Haut concentre une énergie lumineuse contenue et continue dans un pur élan vertical. Seuls les échelons coulissants scandent la tension ascendante et descendante, discrète allusion à la mémoire de l’échelle de Jacob. Plus récemment, la mise en espace ou la « remise en scène », selon les termes du sculpteur, ont joué un rôle central : en 2004, Place blanche, place noire a mis en évidence, à l’Atelier Brancusi du Mnam, l’importance de la « place » et de l’espace, depuis les blocs d’asphalte brisés recouvrant le sol du jardin extérieur jusqu’aux flûtes de verre étirées à la verticale ponctuant l’intérieur.
Marielle Tabart
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
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Bibliographie
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