Interface
1972
Interface
1972
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation vidéo |
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Technique | Installation vidéo en circuit fermé 1 caméra noir et blanc, 1 projecteur de lumière, 1 vidéoprojecteur, 1 vitre |
Dimensions | Salle obscure de 10 x 5 x 3,5 m |
Acquisition | Achat, 1990 |
N° d'inventaire | AM 1990-59 |
Informations détaillées
Artiste |
Peter Campus
(1937, États-Unis) |
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Titre principal | Interface |
Date de création | 1972 |
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation vidéo |
Description | "Interface" s'inscrit dans le cadre des démarches de type minimaliste des années 60-70, visant à interroger, ici par le biais du médium vidéo, les notions d'espace et de perception, à travers l'implication du sujet dans l'oeuvre et l'espace d'exposition. En terme plus spécifiques, ce sont les principes de construction de l'identité physique et psychique du sujet qui sont en jeu dans Interface, à travers la mise en scène du corps du spectateur, soumis à la performance, allié à la perturbation de son image.... FB |
Technique | Installation vidéo en circuit fermé 1 caméra noir et blanc, 1 projecteur de lumière, 1 vidéoprojecteur, 1 vitre |
Dimensions | Salle obscure de 10 x 5 x 3,5 m |
Acquisition | Achat, 1990 |
Secteur de collection | Nouveaux medias |
N° d'inventaire | AM 1990-59 |
Analyse
Interface fait partie d’une série d’une vingtaine d’installations conçues entre 1971 et 1978, développant toutes différents aspects de la psychologie de la perception, principalement les relations entre notre corps et la perception que nous en avons. Les dispositifs réalisés par Peter Campus ont en commun de fonctionner en circuit vidéo fermé et en temps réel, les quelques décalages spatio-temporels qui peuvent en surgir étant plus le fait de notre attitude perceptive que des installations elles-mêmes. Interface peut, à cet égard, être considérée comme un modèle. En entrant dans une salle plongée dans la pénombre, le spectateur se trouve confronté à un panneau de verre qui reflète deux images de lui-même : l’une, en couleurs, qui n’est autre que son reflet immédiat, l’autre, en noir et blanc, qui est la projection de la captation de son corps par une caméra vidéo située à l’arrière du panneau. Le reflet est une image de soi inversée (comme dans tout miroir), l’image projetée est également une image de soi, cette fois, à l’endroit, autrement dit, telle que les autres nous perçoivent. Ces deux images sont simultanément dissemblables et similaires, puisqu’elles se présentent comme un double positif et négatif, reproduisant en temps réel nos gestes et déplacements. Le trouble psychique et physique provient de ce qu’il s’agit bien de nous-mêmes, ici et maintenant, et de deux autres images qui ne coïncident jamais véritablement avec nous, se situant dans un espace autre mais dans la même temporalité.
Jacinto Lageira
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
De la/du même artiste
Bibliographie
Voir la notice sur le portail de la Bibliothèque Kandinsky
The American Century : Art & Culture 1950-2000 : New York : : Whitney Museum of American Art, 1999 (cat. n° 419, cit et repr. coul. p. 256 (non exposée)) . N° isbn 0-393-04815-2
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