Manieur de gravité / Mise à nu / Epanouissements / Pendu femelle / Gir…

1912 - 1968

Encres noire et bleue, mine graphite et crayons rouge et bleu sur papier plié en deux

Transcription :
Le jongleur de centre de gravité. Manieur de gravité. / [Soigneur]
A Un homme perché sur un [parallélépipède
rectangle] (pyramide tronquée) très allongé, –
se balance jusqu’à tomber. Il évite la chute en
jonglant habilement avec son centre de gravité
qu’il fait se projeter sur son polygone
de se sustentation juste à temps pour arriver à
de courts équilibres instables – Ceci se passe sur le
vêtement de la mariée ; ce vêtement est encaus-
tiqué ou plutôt en matière glissante. – Ce
vêtement pourra s’appeler estrade –

A’…mise à nu verticale par ses célibataires…
Le jongleur de centre de gravité, comparaison phy-
sique : Sur le vêtement de la mariée danse
le jongleur de c. de grav. càd. qu’il est entou-
ré de plusieurs : « attention, il y a une marche
à descendre » – Ces marches à descendre
sont immédiates parce que chaque descente
de bélier est une marche à descendre = chaque
marche à descendre est pour lui une
entrée en baignoire d’orgueil. La boule
supérieure n’est pas l’humilité contre les
marches d’orgueil. La boule supérieure
s’en fout. Elle est l’instrument de
l’indifférence ou le fléau qui désire le
o. (car l’humilité ne serait qu’un orgueil
de signe -). Sans cette boule supérieur,
le jongleur s’étend, descend vers… ; il
tombe dans les formules en durées et en
espaces. Le fléau ou boule supérieure lui
permet toute fantaisie jusqu’au point mort,
un instant de tranquillité pour voir dehors –

* Comparaison physique de l’équilibre –
toujours à maintenir (de l’homme absolument décortiqué)

mais après l’équilibre instable, le jongleur
revient au o : la mariée le surveille du
coin de l’œil.

Épanouissements ; épanouissement par conciliation.
Épanouissement horizontal volontaire de
la mariée allant à la rencontre de l’épa-
nouissement verticale de la mise à nu.

filaments
en papier
transparent allant en épanouissement du Pendu
jusqu’à la boule du jongleur et
revenant alternativement comme
certains soufflets de fête à Neuilly.
Le mt de ces filaments est dû à la magnéto
désir et constitue l’auto épanouissement en mise
à nu de la mariée –

B – Grand plateau du jongleur de centre de
gravité. Boule du jongleur. Cette boule libre
est dirigée par les filaments de l’autoépanouis-
sement de la mariée, filaments qui la
forcent à rendre l’équilibre déplacé par la
danse des pieds, danse menée par la boîte
d’horlogerie aux sons de la mise à nu –

Phénomène d’épanouissement par conciliation
La boule en métal noir, a la propriété d’attirer
les filaments ou rameaux qui par sympathie
entretiennent l’équilibre du jongleur. Ces rameaux
se forment suivant une loi d’irrigation de la
magnéto-désir servie par le cylindre sexe. Ils
prennent naissance dans leur matière même (sorte
de pâte informe vascularisée)

Le Pendu femelle.

Le pendu soutiendra un certain nombre
de pôles par lesquels les filaments / rameaux / appelés
passent et où ils se chargent du coefficient du
déplacement à imprimer à la boule noire.
Ces pôles tout réglés par la partie supérieure
du pendu. qui leur transmet les ordres
d’équilibre – cette partie supérieure est
une sorte d’yeux (?)

La partie sup. A. reste fixe (plan vertical faisant
angle de 22°1/2 avec un plan vertical de front) ;
cet angle exprimera le : « du coin de l’œil de
la mariée ». nécessaire et suffisant. En A terminant
la hampe, une sortie de mortaise [croquis] permettant
des mvts dans tous les sens de la hampe agitée
par une ventilation.

B Matière à filaments portée par
la hampe (en arrière) et contenue
dans un cadre à claire voie (?) s’appuyant
sur la magnéto –
C artère canalisant l’alimentation de
la matière à filaments venant de
la guêpe sexe – en passant par
le régulateur : magnéto désir (D).

Le Pendu femelle, suspendu avec tous
les accessoires, doit se balancer au
gré d’une ventilation. *

* Ce balancement
inférieur et le
mvt supérieur du
plateau du manieur
de c. de gravité : sont
« en correspondance »
selon le principe
des symétries
commanditées

Cette
ventilation d’ordre hygrométrique (voir Baromètre)

Les yeux – ou partie supérieure du Pendu
ont une forme générale rappelant celle de
la broyeuse de chocolat. les hachures
indiquent la façon de terminer en métal
mousseux la partie éminente de la mariée
(comme dans la 1re étude de Munich.)

Girouette

Le point A dans trajectoire, après
le choc ventilé de la guêpe en B.
vient heurter en « coup de
pied de cheval » un cercle des points
cardinaux = ce cercle en métal
caméléon (se reformant aussitôt) changeant
suivant l’orientation – Le coup de
pied de cheval par la contact du sabot
A avec le cercle des points cardinaux
détermine la fusion d’une parcelle
métallique (caméléon) qui, devenant
liquide augmenterait aussi de
volume en se refroidissant.

Tympan
Le point B ou tympan absorbe
la rosée que crache la guêpe et
sert au pendu d’aile dans laquelle
s’engouffre la ventilation ; la rosée
doit être le principe nutritif de la
matière à filaments.

Dation, 1997

Cabinet d'art graphique