Sans titre
1966
Sans titre
1966
| Domaine | Peinture | Toile libre |
|---|---|
| Technique | Colorants et gélatine sur toile métis recto-verso |
| Dimensions | 214 x 257 cm |
| Acquisition | Achat, 1983 |
| N° d'inventaire | AM 1983-469 |
Informations détaillées
| Artiste |
Claude Viallat
(1936, France) |
|---|---|
| Titre principal | Sans titre |
| Date de création | 1966 |
| Domaine | Peinture | Toile libre |
| Description | Empreintes (formes en réserve ou reprises) sur toile métis libre |
| Technique | Colorants et gélatine sur toile métis recto-verso |
| Dimensions | 214 x 257 cm |
| Acquisition | Achat, 1983 |
| Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
| N° d'inventaire | AM 1983-469 |
Analyse
1966 est l’année où Claude Viallat décide de travailler systématiquement avec une seule forme – sorte de haricot ou d’osselet – ne faisant référence ni à la géométrie ni à la réalité et qui devient dès lors sa marque. Il s’en explique : « Un certain procédé employé dans les pays méditerranéens pour “blanchir” les cuisines me parut approprié : une éponge trempée dans un seau de chaux bleue et appliquée systématiquement sur un mur blanc. Ce procédé d’empreintes, adapté à une forme quelconque pressée sur une toile non tendue et non apprêtée, devait se révéler extrêmement productif. Trouver une forme quelconque revenait à utiliser la première venue. Je dessinai dans une plaque de mousse de polyuréthane une forme approximative de palette que je trempai dans la couleur liquide (gélatine + colorant) et pressai sur la toile ». Dans le même temps, Viallat s’interroge sur les composantes de l’acte pictural : il supprime le châssis, optant pour la toile libre, dont il exploite la mobilité, et expérimente de nouvelles techniques de coloration, telle la teinture, sur des supports divers. Ici sont explorées les nouvelles possibilités de la toile souple qui, teinte pour éviter les épaisseurs de peinture, puis repliée, peut aisément être transportée ou rangée. Les marques des plis, qui découlent du processus de fabrication, demeurent visibles. En 1966, Viallat hésite encore entre une disposition aléatoire des formes et une organisation répétitive, comme ici, qui va devenir systématique, telle une écriture envahissant la toile. En ces débuts, les couleurs sont souvent doucement nuancées (ici bleu, beige, lie-de-vin) pour devenir plus vives et plus variées par la suite.
Nadine Pouillon
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
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50 ans d''art contemporain : Recueil de textes d''élèves de l''Ecole du Louvre sous la direction de Didier Ottinger. - Paris : Réunion des Musées nationaux, 1995 (reprod. coul. p. 109) . N° isbn 2-7118-3237-6
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Les années Supports/Surfaces dans les collections du Centre Georges Pompidou : Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 1998 (cit. p. 134, reprod. coul. p. 135) . N° isbn 2-85850-665-5
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Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 473) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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Claude Viallat : une rétrospective : Montpellier, musée Fabre, 28 juin-02 novembre 2014. - Paris : Somogy éditions d''art, 2014 (reprod.coul. p.79 (légende citée)) . N° isbn 978-2-7572-0833-5
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