Solitude sonore
1956
Solitude sonore
1956
| Domaine | Peinture |
|---|---|
| Technique | Huile sur toile |
| Dimensions | 114,5 x 146,5 cm |
| Acquisition | Don de l'artiste, 1977 |
| N° d'inventaire | AM 1977-213 |
Pas de reproduction
Informations détaillées
| Artiste |
Toshimitsu Imai
(1928, Japon - 2002, Japon) |
|---|---|
| Titre principal | Solitude sonore |
| Ancien titre donné par l'artiste | Le chevalier de la nuit |
| Date de création | 1956 |
| Domaine | Peinture |
| Technique | Huile sur toile |
| Dimensions | 114,5 x 146,5 cm |
| Inscriptions | S.D.B.DR. : IMAI 56 |
| Acquisition | Don de l'artiste, 1977 |
| Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
| N° d'inventaire | AM 1977-213 |
Analyse
Imaï est le représentant d’un art informel forgé dans un continuel va-et-vient entre l’Europe et le Japon. Sa carrière, très tôt couronnée par le premier prix du Salon d’Osaka, se déroule principalement à Paris entre 1952 à 1966. Au début des années 1950, ce que Michel Tapié a appelé « les signifiants de l’informel » ouvre la voie d’une abstraction, dans laquelle Imaï s’engage avec passion, réconciliant dans l’impétuosité du geste les cultures d’Orient et d’Occident. Son écriture, tour à tour maîtrisée et violente, porte la marque personnelle d’une alternance quasi intuitive de deux systèmes culturels et d’un constant refus du réalisme. À partir de 1956, Imaï collabore avec la Leo Castelli Gallery à New York et la Galerie Stadler à Paris, exposant dans les deux lieux Solitude sonore , une composition où fusionnent, dans l’épaisseur de la pâte triturée, brillante et sombre, les gestes du peintre et du potier. Animée d’un graphisme acéré, la matière est modelée dans un tourbillon de forces contraires, celles de la Terre, de ses volcans, de ses geysers. Limiter la portée de cette violence à la « nature » serait confondre l’anarchie contrôlée d’Imaï avec un panthéisme lyrique, nier la révolte d’une sensibilité confrontée aux obstacles de la tradition, de la modernité et de l’altérité. Dans ses compositions, Imaï dissimule le long détour effectué pour remonter, à travers l’abstraction occidentale, aux sources de la tradition japonaise.
Isabelle Merly
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
De la/du même artiste
Bibliographie
Calza (Gian Carlo).- Imaï.- Milan : Electa, 1997 (reprod. coul. p. 70 sous le titre "Le chevalier de la nuit") . N° isbn 88-435-6139-1
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Paris du monde entier : Artistes étrangers à Paris 1900-2005 (Exposition organisée par le Centre Pompidou) : Tokyo, The National Art Center, 7 février-7 mai 2007. - Tokyo/Paris : Asahi Shimbun/Centre Georges Pompidou, 2007 (sous la dir. de Jean-Paul Ameline) (cat. n° 108, cit et reprod. coul. p. 120)
Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 226) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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