Park
2002
Park
2002
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation vidéo |
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Technique | 1 structure en bois, 1 écran, 1 vidéoprojecteur, 1 bande vidéo, PAL, couleur, silencieux |
Durée | 13 min 11 s |
Acquisition | Achat, 2004 |
N° d'inventaire | AM 2004-12 |
Informations détaillées
Artiste |
Aernout Mik (Aernout Gerrit Mik, dit)
(1962, Pays-Bas) |
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Titre principal | Park |
Date de création | 2002 |
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation vidéo |
Technique | 1 structure en bois, 1 écran, 1 vidéoprojecteur, 1 bande vidéo, PAL, couleur, silencieux |
Durée | 13 min 11 s |
Tirage | Edition : 4 exemplaires + 1 e.a. |
Acquisition | Achat, 2004 |
Secteur de collection | Nouveaux medias |
N° d'inventaire | AM 2004-12 |
Analyse
Basé à Amsterdam, Aernout Mik est un artiste qui défigure le réel en faisant subir aux situations ordinaires des distorsions, à la fois au niveau du contenu même des images et grâce à la mise en espace originale qu’il conçoit pour elles. Ses vidéos ne s’envisagent pas sans leur installation, qui leur confère une dimension sculpturale, présente également dans l’image. À travers ses premières installations, comme Container ou Rubbered (toutes deux de 1994), perçait déjà le principe d’incertitude que l’artiste applique au réel, grâce à des matériaux mous et indéterminés qui en modifient la perception. Aernout Mik soumet les situations et les comportements à une sorte de déréliction, soit parce qu’ils sont liés à des espaces ou à des objets perturbés et perturbateurs, soit parce qu’ils se trouvent décalés par rapport à leur logique ordinaire. La vidéo Kitchen présentée à la Biennale de Venise en 1997, montrant des hommes âgés dans une cuisine se chamaillant comme des enfants, qui suscitait le rire comme le malaise, a révélé l’artiste sur la scène internationale. Depuis dix ans, Mik développe des pièces de plus en plus complexes, présentées lors de son exposition monographique au Stedelijk Van Abbe Museum d’Eindhoven. Park propose une vidéo composée de deux scènes différentes, projetée en rétroprojection, sans son, sur une architecture faisant partie de l’installation. Deux groupes de personnages aux comportements mystérieux s’ignorent l’un l’autre, vaquant à des activités d’apparence absurde. Dans cet espace fictif sans narration, les actes du quotidien prennent une dimension mêlant psychique et plastique, typique de la démarche d’Aernout Mik.
Christine Macel
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007