Seule droite traversant 2 carrés dans 2 plans différents inclinés à 0°…
1978
Seule droite traversant 2 carrés dans 2 plans différents inclinés à 0°-90°
1978
Domaine | Peinture |
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Technique | Peinture acrylique sur toile |
Dimensions | 140 x 280 x 140 cm |
Acquisition | Achat, 1979 |
N° d'inventaire | AM 1979-107 |
Informations détaillées
Artiste |
François Morellet
(1926, France - 2016, France) |
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Titre principal | Seule droite traversant 2 carrés dans 2 plans différents inclinés à 0°-90° |
Date de création | 1978 |
Domaine | Peinture |
Description | Diptyque |
Technique | Peinture acrylique sur toile |
Dimensions | 140 x 280 x 140 cm |
Inscriptions | S.D. au REV. H.G. sur le châssis : |
Acquisition | Achat, 1979 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
N° d'inventaire | AM 1979-107 |
Analyse
Dans les années 1970, après l’aventure du GRAV et de l’art luminocinétique, le travail de Morellet opère un retour à des bases fondamentales de la création dans le domaine de l’abstraction géométrique : la ligne, la surface, la forme, l’espace. Seule droite traversant 2 carrés dans 2 plans différents rend perceptible une propriété géométrique bien connue : l’intersection de deux surfaces planes engendre toujours une droite, et une seule, qui appartient autant à chacune de ces deux surfaces. Mais la visualisation empirique de la chose montre combien la réalité perceptive peut être plus dense que la seule connaissance axiomatique : comment une même ligne peut-elle paraître ainsi voyager sur la calme horizontalité d’un plan pour passer sans transition à un espace verticalisé ? La logique du connu s’oppose à la surprise du perçu. « Maintenant, dit l’artiste, ma nouvelle règle du jeu est de faire passer une ligne continue […] sur des surfaces ne se trouvant pas dans le même plan. Les surfaces sont des toiles classiques carrées accrochées ou appuyées sur le mur, mais dont l’une au moins n’est pas parallèle à ce mur. Dans le cas d’une ligne droite, il s’agit toujours de la seule droite qui puisse passer sur les différents plans présentés. » Ce faisant, la peinture opère une décisive percée dans l’espace tridimensionnel et se fait relief, ou sculpture, et même installation, suivant un tropisme qui se confirmera avec plusieurs œuvres des années 1980, comme celles de la série « Géométrie dans les spasmes », où les toiles miment de façon humoristique les postures du jeu amoureux.
Arnauld Pierre
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Événements
Bibliographie
Morellet : Paris, Musée national d''art moderne, Centre Georges Pompidou, Galeries contemporaines, 1986. (repr. p. 141) . N° isbn 2-85850-327-3
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Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 313) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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Une brève histoire des lignes : Metz, Centre Pompidou-Metz, 11 janvier-1er avril 2013.- Metz : Centre Pompidou-Metz, 2013 (cit. p. 76) . N° isbn 978-2-35983-023-1
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