Lines n° 24 - The Last Judgement
1984
Lines n° 24 - The Last Judgement
1984
Domaine | Peinture |
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Technique | Huile sur toile |
Dimensions | 300 x 300 cm |
Acquisition | Achat, 2006 |
N° d'inventaire | AM 2006-76 |
Informations détaillées
Artiste |
Zdenek Sykora
(1920, Tchécoslovaquie - 2011, République tchèque) |
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Titre principal | Lines n° 24 - The Last Judgement |
Date de création | 1984 |
Domaine | Peinture |
Description | Quadriptyque |
Technique | Huile sur toile |
Dimensions | 300 x 300 cm |
Inscriptions | S.D.R.DR. sur le panneau III : Sykora 84. |
Acquisition | Achat, 2006 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
N° d'inventaire | AM 2006-76 |
Analyse
Suivant un processus qu’il a défini comme une quête de la couleur, Zdeněk Sýkora épure les formes naturelles à la fin des années 1950 pour aboutir, au début de la décennie suivante, à des constructions géométriques élémentaires. En 1963, il devient membre du groupe néoconstructiviste Kižvatka [Carrefour], et sa première réalisation « structurale » voit le jour. Dans la série des « Structures grises » qui se développe alors, les paramètres de construction de l’œuvre sont déduits de chiffres aléatoires obtenus d’abord manuellement, par exemple à l’aide de dés, puis, à partir de 1964, par un programme informatique spécial développé avec le mathématicien Jaroslav Blažek. Les modèles numériques des tableaux – des partitions de chiffres établies par ordinateur – sont ensuite reproduits sur une toile quadrillée ; en élargissant le quadrillage, les structures deviennent des macrostructures où les lignes prennent une importance visuelle prépondérante. Ainsi développe-t-il logiquement à partir de 1973 la série des « Lignes », dont le principe aléatoire détermine la largeur, la couleur, le mode de recouvrement et la séquence représentée sur la toile. Lines no. 24 - The Last Judgement , la seule œuvre de cette série à comporter un titre, est aussi l’une des plus grandes. Le quadrillage a disparu, la ligne a acquis une liberté absolue, donnant l’impression d’une continuité indivise et conférant au tableau le caractère d’un fragment d’infini. Cependant, un regard rapproché permet de retrouver les traces de compas et les chiffres au crayon papier qui ont donné naissance au tableau : c’est cette tension entre rationalité et chaos qui fait la force de l’œuvre, et l’inscrit dans une histoire spécifique de l’abstraction.
Quentin Bajac
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
Zdenek Sykora : Retrospektiva 1945-95 : Prague, Galerie hlavniho mesta Prahy, 1995 (repr. coul. [p.5])
Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 447) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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Zdenek Sykora 90 : Prague, City Gallery, 2010 (cit. p. 40, [99], repr. coul. p. 41) . N° isbn 978-80-904546-3-7
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