Vidéo
Cinéastes au Centre : Entretien avec Želimir Žilnik
Cinéastes au Centre : Entretien avec Želimir Žilnik
Type | Production, 18min 23s |
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Réalisation | Axel Misipo |
Production | Centre Pompidou, Paris |
Dans le cadre de la série |
Cinéastes au Centre Cycle Želimir Žilnik |
Informations détaillées
Résumé | Anglais sous-titré en français. Né en 1942 dans un camp de concentration nazi en Serbie, orphelin élevé par ses grands-parents, étudiant en droit et jeune réalisateur dénonçant la précarité des laissés-pour-compte du régime de Tito dans les années 1960, honoré d’un Ours d’or au festival de Berlin dès son premier long métrage, Travaux précoces (1969), et immédiatement censuré : le parcours du cinéaste yougoslave Zelimir Zilnik est d’emblée hors normes, façonné par les tumultes d’une histoire dont il entend rendre compte, coûte que coûte, pour contribuer à l’infléchir. Peut-être plus rare encore, Zelimir Zilnik n’a jamais dévié de cet engagement initial, faisant preuve d’une détermination et d’une intégrité sans faille. On le mesure tout au long de sa carrière, lors de son bref exil à l’Ouest que son œil critique n’épargne guère, à la télévision yougoslave où il jouit d’une liberté inimaginable, ou depuis le début des années 1990 et la poursuite de son travail en totale indépendance. En plus de cinquante ans et soixante films, Zelimir Zilnik a fait de son cinéma un miroir de la vie dans les Balkans, et particulièrement du quotidien des populations marginalisées – enfants des rues, chômeurs, SDF, immigrés, femmes exploitées, homosexuels, Roms. Témoin du communisme et de son effondrement, de la montée des nationalismes, des guerres, de la redéfinition des frontières, du passage au capitalisme, des migrations, il a filmé l’histoire en marche à l’est de l’Europe avec ceux qui la vivent. Il nous fait découvrir les images de la réalité située aux portes d’une Union qui reste toujours à penser et à construire. |
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Intervenants |
Zelimir Zilnik
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intervenant
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