Vidéo
Daisuke Kosugi : Part(ie)
2019
Daisuke Kosugi : Part(ie)
31-05-2019
Type | Captation Vidéo, 26min 17s |
---|---|
Réalisation | Service audiovisuel |
Production | Centre Pompidou, Paris |
Dans le cadre de la série |
Manifestation Move |
Informations détaillées
Résumé | Daisuke Kosugi est un artiste né au Japon en 1984 qui vit à Oslo. Il a pris la nationalité norvégienne il y a quelques années en abandonnant sa nationalité japonaise. Son travail s'articule autour de notions qui sont structurées et capitalisées par la société contemporaine, telles que la créativité, les émotions et la mémoire. A travers différents mediums (installation, films, performances), son travail réimagine ces sujets en présence de corps sensibles, capables de sensations, d’expérience et de subjectivité. Il a exposé à la Gwangju Biennale en 2016 ou à la Charlottenborg Kunsthal de Copenhague. Il montrera prochainement son travail au Jeu de Paume. Part(ie) s’articule autour d’une comparaison des différences entre les scripts français et anglais de la séquence d’ouverture du film Hiroshima Mon Amour (1959) d’Alain Resnais. Deux interprètes récitent le script sur scène, l’un en français et l’autre en anglais, ligne par ligne. Les intervalles de son et de silence définis par les différences entre les scripts créent un rythme qui permet aux auditeurs de détecter toute information perdue. Alors que la voix des artistes interprètes ou exécutants est la principale présence dans l’espace en l’absence d’image cinématique, un point de lumière se déplace rapidement de gauche à droite sur la scène. Cette technique est couramment utilisée dans les thérapies EMDR, ce qui signifie «désensibilisation des mouvements oculaires et retraitement», et a été reconnue ces dernières années comme un traitement psychothérapeutique efficace des traumatismes. Un thème clé du film est la fugacité de la mémoire. Avec cette performance, l'artiste évoque la subversion et le retraitement de la mémoire, qui se produit dans le processus de transfert d'un contexte culturel à un autre. Ce projet est soutenu par l’Office pour l’Art Contemporain de Norvège (OCA). Actrices : Adélaïde Pralon, Kathryn Marshall. |
---|---|
Intervenants |
Kathryn Marshall
:
intervenant
Adélaïde Pralon : intervenant |