Fonds d'archives
Fonds Teo Hernandez
1960 - 1992
Fonds Teo Hernandez
1960 - 1992
Importance matérielle | 42 boites |
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Localisation physique | Bibliothèque Kandinsky - MNAM-CCI - Centre Pompidou, Paris |
Présentation du fonds
Documents photographiques (photogrammes, négatifs, planches contact, diapositives, tirages papier NB et en coul., albums de tournage) relatifs aux reportages sur ses films, aux portraits de ses relations (amis et famille), aux clichés de ses voyages (Mexique etc.) ;
Dossiers autour de ses films composés notamment de fiches techniques, affiches, scénarios et observations pour le tournage (1960, 1968-1970, 1976-1992) ;
Notes sur le cinéma (1965-1990 et s.d.) ;
Carnets de notes (1981-1976) ;
Correspondance au travers d'échanges professionnels (notamment dans le cadre de festivals), avec ses amis ciné-artistes tels que Gael Badaud, Michel Nedjar, Jakobois et sa famille (1977-1992) ;
Poèmes et écrits de Teo Hernandez (1982-1988) ;
Dessins de Teo Hernandez représentant essentiellement des portraits de ses proches (1980) ainsi que des dessins réalisés par Gaël Badaud (s.d.) et ceux de Michel Nedjar pour le générique du film "Le chant de l'âme" de Gäel Badaud [ca. 1980]
Documentation sur Teo Hernandez dont de la presse (1968-1997), des entretiens (1977-1983) et des filmographies (1960-1989).
Artistes/personnalités
Biographie
Teo Hernandez est né le 23 décembre 1939 à Ciudad Hidalgo au Mexique. Après des études d'architecture, il fonde avec un ami le C.E.C. (Centro Experimental de Cinematografia), à Mexico. En 1960, l'Institut Français de l'Amérique Latine (I.F.A.L.) finance le premier projet du groupe : un documentaire sur les activités culturelles de l'Institut. Le film reste inachevé et le groupe se dissout. En 1965, il séjourne à San Francisco (Californie) puis il arrive en France en 1966 où il s'installe définitivement à Paris. De 1968 à 1970, il réalise des films en super 8 à Londres, à Paris, dans plusieurs villes marocaines (Tanger, Essaouira et Zagora) et à Copenhague. Puis accompagné de Michel Nedjar avec qui il tourne "Michel là-bas" au Maroc (mars-avril 1970), il voyage durant six ans à travers l'Afrique du Nord, l'Europe, la Turquie, le Moyen Orient, l'Inde, le Népal et l'Amérique centrale. De retour à Paris en 1976, il reprend ses projets et réalise "Salomé". En 1977, il participe au collectif Jeune Cinéma à Paris. La même année, il réalise "Cristo", qui fera plus tard partie d'une série sur la Passion avec trois autres volets : "Cristaux" (1978) et "Lacrima Cristi" (1979-1980) et "Graal" (1980). Avec ses amis ciné-artistes Michel Nedjar, Jakobois et Gaël Badaud, il fonde en 1980 le collectif MétroBarbèsRochechou Art. La Cinémathèque française du Palais Chaillot en 1979 puis le Centre Pompidou en 1984 consacrent une rétrospective à Teo Hernandez. Dans les années 80, il participe à différentes manifestations et festivals de cinéma en France et à l'étranger. En 1987, il rencontre et collabore avec la troupe de danse Studio DM de Catherine Diverès et Bernardo Montet et il se consacre alors aux films de danse. Teo Hernandez est également photographe et écrivain (poèmes, notes et réflexions sur le cinéma, collaboration littéraire dans plusieurs revues). Décédé le 22 août 1992, il est enterré au Père Lachaise. De la fin des années 1960 à sa disparition en 1992, il réalise plus d'une centaine de films, la plupart en super 8.