Crazy football

Crazy football arpente l’univers de la passion football côté gradins, explorant tous les registres de la ferveur : exubérance de la joie ou de la colère, débordements d’un rituel globalisé, expressions enfin d’un spectacle total.

Évadés, Evasi, Franco Piavoli, Italie, 1964, noir et blanc, 12 min

Un match de football. La caméra s’attarde sur les réactions des supporteurs, sans jamais montrer ni terrain ni ballon. Essai sur le miroir des émotions et les métamorphoses du visage humain, Évadés est un catalogue de gestes qui révèle les potentialités du cinéma, comme nos aliénations collectives.

Parc des princes, Claude Guillemot, France, 1963, noir et blanc, 27 min

Inauguré en 1897, le Parc des princes accueille des matchs de football devant plus de 10 000 spectateurs. Pour tous les supporteurs français et parisien, le Parc est l’épicentre de leurs passions.

Todomundo, Thomaz Farkas, Brésil, 1980, couleur, 35 min

Pendant la dictature, l’écosystème brésilien du football continue de prospérer, et ce ne sont pas seulement les clubs qui s’affrontent, mais les ultras dans les tribunes. Farkas a marqué l’histoire de la photographie moderne au Brésil, et la génération du Cinema novo grâce à sa sensibilité sociale.

Forza Bastia 78 ou L’île en fête, Jacques Tati, Sophie Tatischeff, France, 1978, couleur, 26 min

Bastia, avril 1978. Pour la première fois, une équipe corse parvient en finale d’une coupe d’Europe. À la demande de Gilbert Trigano alors propriétaire du Sporting club de Bastia, Jacques Tati vient filmer l’événement, qui va bien au-delà d’un match de football.

Séance présentée par Brieux Férot (auteur, producteur, journaliste et directeur du développement de So Press) le vendredi 20 septembre