Hana-bi

Nishi est accablé par la perte d'un enfant, le cancer de son épouse et la fusillade dont ses collègues policiers sont victimes. Il commet un hold-up pour aider ses proches et offrir un dernier voyage à sa femme.

« Travaillant à nouveau sur les codes du film criminel de yakuza, le cinéaste japonais fait de la violence une épure plastique, de la mort, un sanglant poème existentiel. Le dépouillement formel s'allie à un soin maniaque de la composition ; Kitano est un peintre qui crée un nouveau genre : le film d'action nihiliste, où la solitude des tireurs de fond s'exprime en rituels mitrailleurs et où les coups de feu, pour être d'artifice, n'en sont pas moins fatals. »

C. Vassé, « Hana-bi, les mélanges explosifs », Positif, n° 441, novembre 1997.