Cinéma / Vidéo
Douro, faina fluvial,
22 nov. 2007
L'événement est terminé
Douro, faina fluvial (Douro, travail fluvial) de Manoel de Oliveira
Portugal, 1931-1994, noir et blanc, 18 min.
C'est en voyant le Berlin de Ruttmann, qui fut pour lui une leçon de technique cinématographique, que Manoel de Oliveira eut l'idée de consacrer un film à la ville de Porto. D'entrée de jeu, le réalisateur annonce par un carton la philosophie du film : le fleuve possède une vie propre qui confère son caractère au paysage et aux gens qui travaillent sur ses berges. Tout le monde dépend du fleuve et la caméra accorde à l'eau une place prépondérante.
Le réalisateur a remonté le film en 1994, cherchant à retrouver le montage original, avant sonorisation.
Gente del Po (Gens du Pô) de Michelangelo Antonioni
Italie, 1943-47, noir et blanc, 9 min.
Rédacteur de la revue Cinéma, assistant de Marcel Carné pour Les Visiteurs du soir, auteur de "proses d'art", Antonioni a fait une première expérience dramatique de tournage dans un asile d'aliénés. Il vient d'avoir 30 ans quand l'Instituto Luce lui donne les moyens de réaliser son premier film, dans sa région natale : la basse vallée du Pô. Il ne pourra effectuer son montage que quatre ans plus tard. Entre temps, dans l'Italie coupée par la guerre, la plus grande partie de la pellicule aura été perdue ou volontairement détruite.
"Je dois dire une chose au risque de paraître présomptueux : pendant que je tournais mon premier documentaire, Visconti tournait Ossessione. Gente del Po était un documentaire sur la batellerie, les pêcheurs : des hommes, c'est à dire pas des choses et des lieux. J'étais, sans le savoir, sur la même ligne que Visconti... ".
M. Antonioni, in Catalogue Cinéma du réel 1994)
Parole de cheminots (Kolejarskie slowo) de Andrzej Munk
Pologne, 1953, noir et blanc, 23 min.
Hommage aux cheminots qui font tout leur possible pour qu'un train fasse le trajet d'une mine de charbon dans les montagnes du sud de la Pologne à un port de la côte nord. Grâce à eux, en dépit des difficultés du parcours, le train arrivera à l'heure.
La Grande Lutte des mineurs
Film collectif sous la direction de Louis Daquin
France, 1948, noir et blanc, 12 min.
Automne 1948 : des techniciens et des travailleurs de l'industrie du film CGT (Fédération des travailleurs du sous-sol) réalisent bénévolement un document sur la grande grève des mineurs et sa violente répression. La force des images et du commentaire transmet bien l'intensité de cette lutte. Le film fut interdit à la diffusion et les copies saisies au laboratoire.
Tiens bon ! (Houen zo !) de Herman van der Horst
Pays-Bas, 1953, noir et blanc, 23 min.
Après les ravages des bombardements allemands, la ville de Rotterdam se relève de ses ruines. Avec la reconstruction, la vie renaît.
Hommage à la ténacité et à l'espoir, ce film choral dont les "héros" sont des anonymes, marins, dockers, ouvriers a été réalisé avec l'appui de l'agence cinéma du plan Marshall.
Primé au festival de Cannes en 1953.
Quand
À partir de 20h