Cinéma / Vidéo
Paris 1900
10 nov. 2007
L'événement est terminé
Paris 1900 de Nicole Védrès, France, 1946, noir et blanc, 78 min. Assistant-monteur : Alain Resnais.
Chronique de 1900 à 1914 à travers des extraits de 700 films d'archives.
"Lorsque nous eûmes à voir et à choisir des documents de l'époque 1900-1914, nous aurions pu trouver, puisqu'il s'agissait en grande partie de fragments d'actualités, les exemples parfaits de cette "objectivité" qui enregistre et témoigne presque mécaniquement pour ou contre un personnage, un fait divers, une époque. Or, il n'en fut rien. Que le document ait été pris par un quelconque opérateur de Pathé-Journal, ou qu'une scène de la même époque ait
été tournée par un metteur en scène de film d'art, ils se ressemblent. Ils se ressemblent extraordinairement. Au point qu'on peut les assembler, et c'est ce que nous fîmes parfois, en dépit de l'apparente hétérodoxie du procédé.
Qu'avons-nous fait enfin sinon recomposer suivant notre vision un temps qui était mort et déjà figé dans son destin?".
N. Védrès, in Cinéma, un oeil ouvert sur le monde, 1952.
Les Charmes de l'existence de Jean Grémillon et Pierre Kast, France, 1949, noir et blanc, 22 min.
"En évoquant les salons de peinture de 1860 à 1910, Jean Grémillon et Pierre Kast ont fait le procès pince-sans-rire de la société française de la fin du siècle dernier. Cette chronique réussit à glisser un humour frondeur dans les rapports de l'image et du texte. Le sérieux imperturbable du commentaire renchérit sur l'ironie de l'image correspondante, mais, pour l'esprit crédule, le film peut très bien passer pour une hagiographie de la peinture académique. C'est sous ces aspects jumelés que, dans cette équivoque, la satire prend son sens le plus fort. La peinture académique, peinture bourgeoise s'il en est, est bien le miroir d'une société. Que la peinture soit mauvaise ne retire rien à la charge, bien au contraire".
F. Porcile in Défense du court-métrage français, 1965.
Quand
À partir de 20h