Exposition / Musée
Cosmopolis #1
18 oct. - 18 déc. 2017
L'événement est terminé
Le Centre Pompidou présente la première manifestation « Cosmopolis », une plateforme inédite d’exploration des pratiques artistiques enracinées dans la recherche et le partage de savoirs, nourries du dialogue qu’elles engagent avec les enjeux sociaux, urbains et politiques de notre temps. « Cosmopolis#1 » met en lumière les pratiques collaboratives et les collectifs d’artistes, en particulier sur les scènes artistiques d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Cette exposition aux formes plastiques variées présente projections, installations et créations. En son cœur, un dispositif vivant propose des interactions avec le public. Des temps forts rythment cette proposition : discussions, conférences, lectures, débats et performances.
La question du cosmopolitisme est centrale, dessinant la figure de l’artiste comme navigateur entre savoirs situés et frontières des connaissances culturelles, producteur de nouveaux savoirs. Dans le contexte de l’accélération des mobilités, des migrations, des contacts culturels, ces artistes citoyens expérimentent des modes d’engagement avec la différence et ouvrent des espaces d’imagination cosmopolites. La manifestation partage avec le public recherches, micro-résidences, événements discursifs, expositions et publications. Il donne plus de visibilité aux nouvelles géographies de l’art contemporain et aux pratiques artistiques fondées sur la recherche, enracinées dans un contexte local connecté à un plus vaste réseau international, et concernées par des questions de traduction culturelle. Les micro-résidences deux semaines à un mois à la Cité Internationale des Arts offrent aux artistes la possibilité de concevoir une œuvre ou un dispositif, produit et présenté dans « Cosmopolis ».
Le collectif vietnamien Art Labor invite le visiteur dans son « café ha mac » pour déguster un café filtre à la vietnamienne en écho à la culture du robusta qui s’étend sur les terres ancestrales du peuple jarai. Dans cet espace d’échanges, une vidéo retrace les étapes du cycle de la vie et de la mort dans la cosmologie jarai, en juxtaposition avec une réflexion sur les plantations et l’agriculture industrielle introduites par les colons français. Le collectif indonésien ruangrupa propose un « parasitage » du Centre Pompidou : à l’aide de matériaux récupérés des expositions précédentes, il réalise une structure abritant une bibliothèque et un centre de ressources. PorEstosDias, jeune collectif de Medellín en Colombie, présente son projet « La Faltante », création d’édition artisanale et collective. Les sept « Faltante » existantes sont exposées et deux nouveaux numéros seront produits au cours d’ateliers menés au sein de « Cosmopolis ». Chimurenga, projet de recherches et d’édition collaboratif d’Afrique du Sud, présente un événement discursif et éditorial à La Colonie, lieu de débats et de convivialité ouvert depuis un an par l’artiste Kader Attia, où se déroulent aussi exposition, discussions et performances.
Quand
11h - 21h, tous les jours sauf mardis
Où
Arquitectura Expandida
Fondé en 2010 à Bogota, par Felipe Gonzalez, Ana-Maria Lopez Ortego et Harold Guyaux, Arquitectura Expandida se conçoit comme un laboratoire d’auto-construction urbaine. Le collectif pense et construit en collaboration avec une communauté souhaitant s’approprier la gestion politique, sociale et culturelle de son espace public. Concevoir un cinéma associatif ou une piste de skate-board, peindre une cage d’escalier : tout sert à chercher collectivement des réponses créatives à un besoin partagé. Arquitectura Expandida agit aussi souvent comme un Think Tank, et soulève des questions qui vont au-delà d’actions spécifiques. Pour Cosmopolis #1, des membres du collectif ont travaillé en résidence à Clichy-Montfermeil dans le cadre des Ateliers Médicis, un projet culturel de grande ampleur. Arquitectura Expandida collabore en la circonstance avec les associations de Clichy-sous-Bois autour de la cité du Chêne Pointu afin d’imaginer des interventions dans l’espace public favorisant des activités collectives. Ils exposent ici leurs stratégies de recherche et « provocations tactiques » au cours de cette résidence.
PorEstosDías
Créé en 2012 à Medellín par Olga Acosta, Juan Moreno, Alejandra Jaramillo, Juan D. Restrepo et Jaime Carmona, PorEstosDías met au cœur de son projet le partage de savoirs et d’expériences. Projections, repas, ateliers… chaque action est l’occasion pour le collectif d’ouvrir le dialogue entre les disciplines et entre les personnes. Des questions sociales et politiques sont posées dans le cadre d’une sociabilité informelle, avec l’envie que chacun se sente légitimé à se réapproprier les interrogations relevant de la vie commune, de l’espace public et de l’art, et ainsi à raccommoder les déchirures dans le tissu social des villes fragmentées. Pour Cosmopolis #1, PorEstosDías expose son projet d’édition artisanale La Faltante : les sept pièces existantes de cette série ont été créées à partir d’une revue existante, comme des numéros manquants. Chaque jeudi de Cosmopolis, de 16h à 18h, PorEstosDías propose un atelier à un groupe de visiteurs qui participe à la création de deux nouveaux Faltante. Après une étude de la ligne éditoriale et visuelle du magazine choisi, les participants créent collectivement un numéro composé de leurs dessins et textes originaux.
Laagencia
Comment le savoir est-il produit, partagé et diffusé ? Telle est l’interrogation principale du collectif d’artistes Laagencia fondé en 2000 par Mónica Zamudio, Santiago Pinyol, Mariana Murcia, Diego García, et Sebastián Cruz et basé à Bogotá. Dans le cadre de leurs recherches, Laagencia cartographie les sensibilités, les aspirations et les attentes à l’égard de l’art et de l’éducation. Leur projet central est «Escuela de garaje», « École du garage », au sein de laquelle un ensemble d’artistes locaux et internationaux, d’architectes et de personnes représentants de nombreuses disciplines, participent à des ateliers, des projections, des groupes d’étude et des banquets. Laagencia est en résidence pendant toute la durée de Cosmopolis et intervient en lien avec le programme discursif « Collective Intelligence : Circulations ».
Les dimanches à 17h, Laagencia présente un atelier public en lien avec les thématiques de « Circulations », pour repenser et ouvrir à tous ce qui a été dit lors des groupes de lectures, ateliers et conférences de la semaine.
Polit-Sheer-Form Office
Polit-Sheer-Form Office (PSFO) a été fondé en 2005 par les artistes Hong Hao, Xiao Yu, Song Dong, Liu Jianhua et le commissaire et critique Leng Lin. Face à ce qu’ils considèrent comme une fuite en avant vers le capitalisme et l'individualisme, PSFO cherche à revenir de manière critique sur les traces du collectivisme en Chine. Au sein de la génération qui a traversé l’expérience de la Révolution Culturelle et du collectivisme forcé, des habitudes de sociabilité collective et un vrai tissu social perdurent. Des groupes d’amis d’âges similaires continuent à se rencontrer très régulièrement dans l’espace public (parcs, salons de thé) pour jouer aux échecs, débattre ou danser. Cosmopolis #1 présente l'installation Fitness for all qui reprend le titre de l’une des campagnes sanitaires de la République populaire de Chine. Les machines d’exercice peintes en bleu – la couleur emblématique de PSFO – déjouent avec ironie un dispositif étatique chinois : plusieurs machines pour faire de l’exercice physique placées côte à côte dans les parcs publics, invitant chacun à l’effort commun. Wallpaper est composé des reçus de dépenses des sorties du collectif depuis sa création, renvoyant aux moments de travail collectif et de sociabilité. Five Chairs recrée quant à elle la scène de la première discussion de PSFO dans une galerie, avatar des cinq membres du collectif et emblème des processus collaboratifs.
Council
Fondé à Paris en 2013 par Grégory Castéra et Sandra Terdjman, Council réunit différentes formes de savoirs — des arts, des sciences et de la société civile — afin de favoriser de nouvelles compréhensions de problématiques sociétales. Pour ce faire, Council conçoit un programme international d’expositions, de productions d’oeuvres, de conférences et de publications. Pour Cosmopolis #1, Council présente The Against Nature Journal, portant sur l'interprétation légale du concept de « nature » encore largement utilisé pour criminaliser les orientations sexuelles ou réguler les libertés individuelles et les normes de la société. L'inspiration initiale du journal date de 2009, quand le juge libanais Mounir Souleiman étudie la base pénale d'une arrestation pour "acte contre nature". Son verdict (lu par le juge lui-même dans une vidéo sur ce mur) propose une interprétation poétique et philosophique de la nature qui confirme l’hypothèse que ce concept, toujours changeant, nécessite l’invention d’un langage. Prolongeant la démarche de ce juge et de l’association Legal Agenda, une recherche fut initiée au Liban en 2013 par Council en collaboration avec le centre d'art Ashkal Alwan. Conçu avec Aimar Arriola (rédacteur en chef) et Julie Peeters (graphiste), Le Journal contre nature est le fruit de cette recherche et réunit des individus travaillant au croisement du droit, des sciences humaines, des arts et de l'activisme. Un évènement organisé par Council le 9 novembre évoquera le premier numéro du Journal, dédié à l'Inde.
Chimurenga
Chimurenga, plateforme de recherches et d’édition fondée au Cap en Afrique du sud en 2002 par Ntone Edjabe, mène une activité de publication, commissariat, radiodiffusion et création. Il rassemble un groupe à géométrie variable, composé d’artistes, de chercheurs et de musiciens, autour de projets qui questionnent l’histoire et l’actualité du continent africain, ainsi que les formes de savoirs qu’il génère. « Chimurenga » signifie « lutte révolutionnaire » en langue Shona et désigne aussi un genre musical lié à la lutte pour la justice sociale créé par Thomas Mapfumo au Zimbabwe. Dans le cadre de Cosmopolis #1, Chimurenga investit le lieu de La Colonie (128 rue Lafayette, Paris) du 13 au 17 décembre avec sa radio, le Pan-African Space Station. Il y présente un évènement comprenant discussions, performances et installations autour du projet Qui a tué Kabila ?, qui va générer un numéro futur de son journal The Chronic. Les différentes formes de narrations engendrées par le meurtre en 2001 de Laurent-Désiré Kabila, alors président de la République démocratique du Congo, seront au cœur de l’évènement. Le projet traite de l’un des évènements politiques les plus complexes de l’histoire récente, abordé ici selon une multiplicité de points de vue, générateurs de nouveaux récits dont la forme s’inspire de la rumba congolaise.
Chto Delat
Le collectif Chto Delat (« Que faire ? ») a été fondé en 2003 à Saint Pétersbourg par un groupe d’artistes, de critiques, de philosophes et d’écrivains, dont les membres les plus actifs sont Dmitry Vilensky, Nikolay Oleinikov, Natalia Pershina et Olga Egorova. Leur projet est de faire converger de manière inattendue la théorie politique, l’art et l’activisme. Plateforme d’actions artistiques, ayant pour horizon de « politiser la production de savoirs», le collectif est à l’origine d’une multitude d’actions, de pièces vidéos et d’installations croisant théâtre, chant populaire et questions théoriques. Pour Cosmopolis #1, Chto Delat réalise une installation issue de recherches menées l’année dernière au Chiapas (Mexique). Dix-sept participants à une école d’été près de Saint Pétersbourg se sont enfermés pour deux semaines dans une datcha (maison de campagne) afin d’étudier le communautarisme des Zapatistes. Cette expérience de vivre-ensemble et d’étude était mise en oeuvre par Chto Delat pour faire émerger des possibilités de transformation de la société néolibérale.
ruangrupa
ruangrupa a été créé en 2000 à Jakarta à l’initiative de six artistes, Ade Darmawan, Hafiz, Ronny Agustinus, Oky Arfie Hutabarat, Lilia Nursita et Rithmi. Depuis lors le collectif a fondé un festival d’art vidéo, un journal en ligne, des festivals de musique, une bibliothèque, une station de radio, une école d’art et bien d’autres activités et structures. ruangrupa conçoit également des installations plastiques et des dispositifs qui questionnent la manière dont la population d’une ville de plus de dix millions d’habitants en manque d'infrastructures peut s’approprier l’espace public. « ruang » veut dire « espace » en sanskrit et en bahasa indonésien, et « rupa » signifie « forme visuelle ». Le collectif se compose d’artistes, de curateurs, d'architectes et d'écrivains qui varient en nombre de 6 à 50 selon les projets. Pour Cosmopolis #1, le collectif parasite le Centre Pompidou pour créer un centre de ressources au sein de l’espace d’exposition. Élaborée à partir de matériaux recyclés provenant de l’institution hôte, la bibliothèque est conçue artisanalement, avec les moyens du bord, et évolue en permanence tout au long de l’exposition. Dans le cadre d’événements publics et d’installations dans des musées, ruangrupa expose comment le savoir peut être produit et partagé à travers des situations sociales informelles. L’une de leurs maximes est « Don’t make art, make friends* ».
* « Ne fais pas d’art, fais-toi des amis. »
Invisible Borders
Fondé en 2009 au Nigéria par Emeka Okereke, Invisible Borders investit la forme du road trip afin d’explorer les formes de savoirs et de pratiques artistiques qui en découlent. À travers des voyages le collectif de photographes, de vidéastes et d’écrivains, mène des recherches sur la nature des réponses à apporter au surgissement de l'inattendu. Okereke souligne : « Dans un monde obsédé par les artefacts – l’objet final – où le produit physique est considéré comme la meilleure finalité de l‘art, Invisible Borders déplace le regard vers la nature évolutive du processus. Les travaux des artistes participants sont les précipités d’une expérience esthétique et éphémère par laquelle de nouvelles conversations sont engagées. La présence de l’artiste sur la route est aussi importante que le travail que cette présence va déclencher ». A Trans-African World Space (Third Iteration), présenté dans Cosmopolis #1, puise dans les archives de trois road trips entrepris en 2012 (de Lagos à Libreville), en 2014 (de Lagos à Sarajevo) et en 2016. Borders Within, le voyage effectué en 2016 à travers le Nigéria, avait pour but d’explorer les lignes de faille du pays cent ans après l’unification des protectorats coloniaux du Nord et du Sud par la Grande-Bretagne. Les œuvres qui en résultent entremêlent photographies, textes et vidéo, et combinent le questionnement critique des voyageurs, leurs journaux quotidiens et les voix de celles et ceux qu’ils ont rencontrés au cours du voyage.
Art Labor
Art Labor est un collectif fondé en 2012 à Hô Chi Minh-Ville par deux artistes, Phan Thảo Nguyên et Truong Cong Tung, et la curatrice Arlette Quynh-Anh Tran. La pratique d’Art Labor repose sur une volonté de mêler recherches en sciences sociales, savoirs d’experts et outils au sein de leurs œuvres, pour dialoguer directement avec le public. Ils ont collaboré avec des anthropologues et des archivistes, comme avec des ophtalmologistes, des agriculteurs et des artisans. Pour Cosmopolis #1, Art Labor recrée au sein de l’exposition un café hamac du type de ceux que l’on trouve communément le long des autoroutes au Vietnam, où le visiteur se voit proposer un café filtre vietnamien. Le collectif présente aussi une nouvelle œuvre vidéo. La culture du café Robusta sur les hauts plateaux du centre du Vietnam commence avec l’arrivée des missionnaires français au 19e siècle. Le peuple Jorai, agriculteurs de subsistance, est aujourd’hui encore implanté sur ces terres. Lavidéo évoque les différentes étapes de transformation après la mort vers l’état de rosée selon la cosmologie Jorai — sur fond de culture industrielle du café.
The Tentative Collective
The Tentative Collective a été créé à Karachi en 2011 par Hajra Haider, Yaminay Nausir Chaudhri, et Fazal Rizvi. Chaque projet du collectif réunit une constellation variable d’artistes, de curateurs, d’enseignants, d’architectes et souvent de collaborateurs issus de milieux différents, tels que des pêcheurs, des femmes au foyer et des travailleurs domestiques. De nombreux dispositifs collaboratifs in situ sont réalisés, comme par exemple cette action où une centaine d’habitants se sont réunis sur le muret d’un parc public en voie de privatisation, réagissant ainsi à une politique de réduction de l’espace public à Karachi. Pour Cosmopolis #1, The Tentative Collective a créé une œuvre inédite : une installation vidéo s’intéressant à des travailleurs et des lieux de travail à Karachi, qui reflète les écarts entre différents modes de production dans cette mégalopole en pleine croissance (environ 27 millions d’habitants). Cette installation, Shershah and other stories, dresse un portrait de quatre sites de la ville. Les artistes souligne « les décalages globaux dans la production qui heurtent les rythmes de travail locaux », ouvrant ainsi une série de fenêtres sur les stratégies de survie dans la vie urbaine, mettant en question la valorisation de ce qui est précieux versus ce qui est jeté — les biens comme les êtres. La notion de déchet est pensée comme un revers de la modernité, et le collectif explore la signification économique et symbolique de la face cachée d’un système de profits à courts termes.
Mixrice
Fondé par Cho Jieun et Yang Chulmo en 2002, Mixrice est basé à Séoul. Sa pratique propose une perception nouvelle des phénomènes de migration, et en premier lieu des déplacements des travailleurs de l’Asie du Sud vers la Corée. Mettant en valeur le point de vue de l’individu migrant, l’œuvre du collectif s’élabore très souvent autour de collaborations et d’échanges avec celui-ci, via ses récits, ses souvenirs et son imaginaire. Le collectif réalise ainsi des pièces basées sur la recherche et la rencontre, qui peuvent prendre la forme de dialogues, d’ateliers vidéo, d’installations, de dessins ou de performances dans l’espace public. Dans le cadre de Cosmopolis #1, Mixrice s'intéresse au végétal, dans une perspective qui est davantage en lien avec l’urbanisme et l’écologie. Leur projet attire notre attention sur les points d’intersection entre la migration des personnes et celles des plantes. L'installation The Vine Chronicle documente les déracinements et les déplacements d’arbres parfois millénaires en rapport avec les nouvelles politiques de développement urbain. Mixrice invite ainsi à reconsidérer les migrations et le développement des villes dans une vision plus large que celle de la seule espèce humaine.
Foundland Collective
Foundland Collective a été créé en 2009 par Lauren Alexander (née en 1983, Le Cap) et Ghalia Esrakbi (née en 1978, Damas). Aujourd’hui basé entre Amsterdam et Le Caire, Foundland exploite des formes artistiques diverses, allant de la réalisation de films au design, en passant par des conférences. Les travaux présentés dans le cadre de Cosmopolis #1 s’inscrivent dans la lignée de thématiques développées par le collectif après 2011, dans le contexte du « printemps arabe » et de la guerre en Syrie, centrées sur les relations de l’Europe et des États-Unis avec le Moyen-Orient. La vidéo Maher’s groundplan drawing présente le témoignage d’un réfugié syrien qui retrace le plan de sa maison, racontant sa vie pendant la guerre et sa fuite. En parallèle, The New World évoque l’histoire de la première génération d’immigrés arabes aux États-Unis, à partir du début des années 1880, puisant dans les archives de la Faris et Yamna Naff Arab American Collection au National Museum of American History du Smithsonian à Washington DC. Cette nouvelle installation composée d‘une carte et d‘une vidéo, raconte l’itinéraire d‘Amer et Sana Khaddaj, un couple de musiciens libanais d’origine palestinienne qui ont immigré aux États-Unis en 1947.
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