Débat / Rencontre
L'histoire de "Berlin Alexanderplatz"
19 déc. 2007
L'événement est terminé
Publication en 1929 du roman d'Alfred Döblin, « Berlin Alexanderplatz ». Années 60, Rainer Werner Fassbinder, adolescent, découvre le livre, fasciné. Adaptation en en 1979/80. D'où, 13 épisodes et 1 épilogue : un film somme d'une durée de 15h30. 1989, chute du Mur, Berlin réunifié. 2007, le film est à nouveau visible. Une longue histoire.
On voudrait dans cette rencontre, redonner voix, avec celles et ceux qui y participèrent, à ces expériences qui furent si passionnées et exigeantes, mais aussi les replacer dans la longue histoire de la ville et de ses métamorphoses.
L'histoire de Berlin Alexanderplatz
En 1929, Alfred Döblin publie son grand livre, Berlin Alexanderplatz. C'est le moment de la République de Weimar, de sa fragilité en même temps que de son relatif équilibre politique.
Années 60, Rainer Werner Fassbinder, adolescent, découvre le livre, fasciné. Il l'adapte pour le cinéma en 1979/80. D'où, un film somme d'une durée de 15h30, en 13 épisodes et 1 épilogue. Une œuvre hors normes. C'est aussi l'occasion pour Fassbinder de réunir ses acteurs et ses collaborateurs préférés : Hanna Schygulla, Barbara Sukova, Gunter Lamprecht, Gottfried John, Peer Raben, Juliane Lorenz et bien d'autres. En 2007, le film est enfin restauré, il est à nouveau visible.
Fassbinder disait du roman de Döblin : « Il se peut que Berlin Alexanderplatz m'ait aidé à reconnaître cette exigence envers l'art, à la formuler et surtout à la poser envers mon propre travail. J'ai donc rencontré une oeuvre d'art qui n'était pas seulement en mesure d'aider, en quelque sorte, à vivre - de cela aussi, je reparlerai - une oeuvre d'art donc, Berlin Alexanderplatz, qui aide à élaborer du théorique sans être théorique, qui contraint à des attitudes morales sans être morale, qui aide donc à accepter le banal comme essentiel, comme sacré, sans être banale ou même sacrée ou sans prétendre être un exposé sur l'essentiel et malgré tout sans être pour autant cruelle, ce qui n'est pas rare pour des oeuvres de cette envergure. »
On voudrait dans cette rencontre, redonner voix, avec celles et ceux qui y participèrent, à ces expériences qui furent si passionnées et exigeantes, mais aussi les replacer dans la longue histoire de la ville et de ses métamorphoses.
Avec Juliane Lorenz, présidente de la Fondation Rainer Werner Fassbinder, Emmanuel Burdeau, Amos Gitai, Cyril Neyrat, Sylvie Rollet et Hanna Schygulla.
Quand
À partir de 19h30