Cinéma / Vidéo
Hitler, un film d'Allemagne
10 mai - 1 juin 2003
L'événement est terminé
Hitler, un film d'Allemagne (HIitler, Ein film aus Deutschland) de Hans Jürgen Syberberg.
RFA, 1978, durée totale 430', en 4 parties, coul. avec Rainer van Artenfels, Harry Baer, Johannes Buzalski, Alfred Edel, André Heller, Peter Kern, Hellmut Lange, Peter Lühr, Heinz Schubert, Martin Sperr, Amélie Syberberg fiction
Hitler, un film d'Allemagne (HIitler, Ein film aus Deutschland) de Hans Jürgen Syberberg.
RFA, 1978, durée totale 430', en 4 parties, coul. avec Rainer van Artenfels, Harry Baer, Johannes Buzalski, Alfred Edel, André Heller, Peter Kern, Hellmut Lange, Peter Lühr, Heinz Schubert, Martin Sperr, Amélie Syberberg fiction.
Long film polyphonique de plus de 7 heures d'une extraordinaire liberté formelle tourné en studio en à peine plus de vingt jours. Syberberg y développe les principes de l'esthétique nouvelle qu'il initia avec Ludwig. Une œuvre d'art totale qui plonge au tréfonds de l'âme allemande, expose ou démonte la «machine de guerre» Hitler et insiste sur sa présence refoulée dans l'Allemagne des années 70. Un film qui mêle acteurs et marionnettes sur fond de diapositives ou de films amateurs dans une atmosphère crépusculaire et dans des décors volontairement aux antipodes de la reconstitution naturaliste. La densité de la bande-son est saisissante : traversée par les extraits de Wagner, elle donne à entendre toute l'esthétisation sonore de la politique nazie, avec un montage d'enregistrements d'actualités, de discours d'Hitler, Himmler ou Goebbels, de cris de foule, de chants militaires, etc.
Un long rêve ou un long cauchemar que Syberberg développe sur les décombres de l'Allemagne. Un film hors norme sur un homme hors norme. Un peintre raté sans doute, mais que le cinéaste prend au sérieux pour comprendre la force de séduction des mondes imaginaires qu'il inventa et sur lesquels se cristallisèrent les aspirations de millions de compatriotes. Un film qui évoque la désolation morale de l'Allemagne «nouvelle» qui se serait reconstruite, selon Syberberg, sur la destruction de son identité et de son histoire.
«Un des films les plus importants vus depuis longtemps» d'après Serge Daney.
En 4 parties :
Le Graal (1ère partie), 96' pause de 10' (de 15h35 à 15h45)
Un rêve allemand (2ème partie),132' pause de 45' (de 18h à 18h45)
La Fin du conte d'hiver (3ème partie), 97' pause de 10' (de 20h20 à 20h30)
Nous, les enfants de l'Enfer (4ème partie) 105'.
Samedi 10 mai, 14h.
Dimanche 25 mai, 14h.
Dimanche 1er juin, 14h.
Quand
À partir de 14h
À partir de 14h