Cinéma / Vidéo
Nuit et brouillard
13 nov. 2013
L'événement est terminé
Nuit et brouillard, 1955, 32’, d’Alain Resnais
Le Regard du bourreau, 2008, 31’, de Leo Hurwitz et Chris Marker
présenté par Sylvie Lindeperg (historienne du cinéma)
Nuit et brouillard, d’Alain Resnais, France, 1955, 32’, nb et coul.
second assistant : Chris Marker
collection Bpi
Essai sur l’univers concentrationnaire et l’extermination des juifs d’Europe par les nazis.
« Au générique de Nuit et brouillard, Chris Marker n’apparaît qu’au titre de second assistant. Pourtant, on sait de la bouche même d’Alain Resnais que son apport fut bien plus considérable. Si l’admirable texte dit par Michel Bouquet est signé Jean Cayrol, c’est semble-t-il Marker qui sut donner aux mots leur rythme propre de commentaire des images. (...) Il ne s’agit bien entendu pas de contester à Resnais la paternité de Nuit et brouillard, mais plus exactement de constater que ce film central, dont aussi une question de style, peut se lire comme la matrice de l’oeuvre à venir de Chris Marker. »
Thierry Jousse, « Trois vidéos et un CD-Rom autour de Chris Marker », Cahiers du cinéma, n°515, juillet - août 1997.
Le Regard du bourreau (Henchman Glance), de Leo Hurwitz et Chris Marker, France, 2008, 31’, nb et coul.
Chris Marker monte les plans du criminel nazi Eichmann regardant Nuit et brouillard pendant son procès en 1961 avec les extraits du film d’Alain Resnais, rendus à la couleur.
« Quand j’ai récupéré le document israélien, muet et avec entre les plans d’Eichmann, la vue de l'écran sur lequel on lui montrait le film, en n&b flou, j’ai pensé que la “ chose à faire ” (dans l'absolu, sans aucune intention), c’était de remettre le son et de remplacer les écrans par les extraits du film. C’était juste un acte de bon sens : si on voulait montrer ce petit moment d’histoire, au moins qu’il soit parfaitement lisible. Le reste ne me regarde pas. »
Chris Marker à Florence Dauman, 2011.
Quand
À partir de 20h