Hors les murs
La Collection du Centre Georges Pompidou, un choix
au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
18 juin 1998 - 5 sept. 1999
L'événement est terminé
D'octobre 1997 à décembre 1999, le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou met à profit la période de la rénovation et du réaménagement de son bâtiment pour engager, en partenariat avec les institutions culturelles en région et les collectivités qui en ont les tutelles, un vaste programme de présentation de sa collection, qui est aujourd'hui l'une des toutes premières sinon la première du monde pour l'art moderne et contemporain.
C'est dans ce cadre qu'est présentée au Musée national d'art moderne de la Ville de Paris, une sélection de près de deux cents peintures, regroupées selon trois ensembles.
Un premier parcours montre de façon chronologique l'évolution des recherches, menées au XXe siècle, dans les domaines de la couleur et de l'abstraction.
Des oeuvres fauves et expressionnistes, aux Psycho-sites (1981) de Jean Dubuffet, sont évoquées les expériences chromatiques de ce siècle. Recherches coloristes et abstraction étant historiquement liées, ce parcours est ponctué des différents moments de l'histoire de la peinture abstraite (l'invention : Kandinsky, Kupka, Delaunay ; l'abstraction géométrique des années 20 : Domela, Herbin, Baumeister ; l'abstraction "biomorphique" des années 30 : Miró, Arp ; l'abstraction lyrique d'après la seconde guerre mondiale : Hartung ; le monochrome : Klein et Fontana).
Le second parcours de cet accrochage débute avec les années 20 et les prémisses du surréalisme pour aller jusqu'aux peintures des années 90 d'Eugène Leroy. Sont présentées les oeuvres surréalistes de Miró, Magritte, Ernst, Tanguy... puis celles qui, de Derain à Fautrier, relèvent d'une inspiration nourrie des images de la Terre, de la Matière, de la Nuit. Les couleurs terreuses (celle des natures mortes de Braque des années 20, des tableaux de sable de Masson, des terres de Dubuffet), l'étrangeté des images surréalistes, le mode obscur qui les inspire, contrastent avec l'inspiration solaire, avec les images d'envols, l'élévation abstraite des premières salles. Le ciel meurtrier, 1927, de Magritte marque symboliquement le passage entre les deux parties de cet accrochage.
Un troisième ensemble (à partir de la fin octobre 1998) concerne l'Arte Povera et le Nouveau Réalisme, deux mouvements européens particulièrement bien représentés dans les collections du Musée national d'art moderne.
Pendant toute la durée de la manifestation, la collection des vidéos d'artistes du Centre Georges Pompidou est consultable sur demande, en accès libre, dans l'espace vidéo.
D'après le communiqué de presse
Quand
tous les jours sauf mardis