Prisunic

Cette exposition est consacrée à l’histoire de la création des magasins Prisunic au travers des grands moments économiques et culturels et les actions menées aux différentes époques.

L’exposition est liée au lancement d’une collection de papeterie Centre Georges Pompidou (dont le design a été confié au Cabinet Nemo) diffusée par Prisunic. Des cahiers, blocs notes et classeurs sont présentés dans le cadre de cette manifestation et disponibles pour la rentrée scolaire.

Les partenaires Centre Georges Pompidou et Prisunic prévoient la collaboration de plusieurs designers français et étrangers pour la création en 1988-89 de produits nouveaux.

Prisunic, le premier « magasin de vente spéciale à Prix Uniques » , voit le jour à Noël 1931, rue Caumartin à Paris. Récession économique oblige, sa mission est de satisfaire les besoins les plus courants aux prix les plus bas : à l’époque rien n’est vendu au-dessus de dix francs.

Au cours des années cinquante, qui marquent le règne de l’objet, après une longue période de privations, Prisunic, est prêt à satisfaire cette boulimie de consommation.

En réponse à chaque besoin, les acheteurs de Prisunic s’attachent en permanence à trouver l’article au meilleur rapport qualité/prix.

Dès 1960, la possession des biens ne suffit plus. C’est alors l’apparition du design et de l’ultra-moderne.

Prisunic, percevant l’immense mouvement de créativité qui va marquer la décennie, est le seul grand magasin à se doter d’un bureau de style et de publicité et à développer une politique originale de créativité et de marques propres.

Il est le seul aussi à faire travailler artistes et stylistes reconnus aujourd’hui comme les plus grands dans leur domaine :

- Denise Fayolle et Janine Rozé pour la mode et les objets quotidiens ;

- Terence Conran, Marc Held, Olivier Mourgue, Gae Aulenti, Pierre Paulin, Marc Berthier pour le mobilier ;

- Pierre Alechinsky, Pierre Courtin, Jean Dewasne, Asger Jorn, Wifredo Lam, Roberto Matta, Jean Messagier, Reihoud, Eric Tabuchi, Pierre Tal Coat, Bram Van Velde pour l’art ;

- Peter Knapp, Guy Bourdin, Jean-Michel Folon pour la publicité.

La mission de Prisunic trouve alors son expression complète : prix, qualité et style.

Dans les années quatre-vingt, cette profession de foi répond aux nouvelles exigences des consommateurs qui réclament la qualité malgré un pouvoir d’achat qui stagne, voire régresse.

Ces années qui voient surgir le slogan publicitaire « Et hop Prisunic ! » imposent d’autant plus le style « Prisunic » dans les secteurs du prêt-à-porter, de la décoration et des produits frais, qu’il répond de mieux en mieux à l’attente de qualité du consommateur, tout en respectant son budget.

Prisunic lance de nouvelles marques haut de gamme : Tee and Green, Menthe Verte, Isodie, Derby et Le Jardin Gourmand, à côté de ses grandes signatures traditionnelles dont les plus connues sont Forza et Prisu.

Les années quatre-vingt-dix, sont celles du « look », l’aspect devient en effet l’un des premiers critères de référence.

Lorsque Prisunic modernise ses points de vente, c’est de séduction dont il est question. Ni boutique, ni grande surface, mas une taille moyenne à dimension humaine et où « l’achat plaisir » peut pleinement s’exercer.

D'après le communiqué de presse