"La Malédiction de l'homme huile", P. Ramlee

Dans le village reculé de Tualang Tiga, Bongkok (P. Ramlee) est né bossu et difforme. Il subit quotidiennement les maltraitances de tous les villageois, enfants et adultes. Quand on découvre qu'il est secrètement amoureux de la fille du chef, il est lynché et laissé pour mort.

Dieu, puis un groupe d'elfes, apparaissent devant lui et l'amènent au paradis où on lui donne le droit de formuler un voeu à la condition de ne jamais tuer personne. Bongkok choisit de renaître avec le visage et les habits d'un prince.

De retour au village, une altercation survient, la bien-aimée de Bongkok trouve la mort et il n'a d'autre choix que de faire couler le sang. Le voeu divin étant rompu, le Diable alors apparaît et propose un étrange marché à Bongkok si celui-ci viole vingt-et-une femmes dans les sept prochains jours...

Ce sommet du cinéma fantastique malais du studio Shaw permet de croiser un grand nombre de créatures du bestiaire folklorique malais. Plusieurs scènes féeriques (la scène du bassin où Bongkok renaît dans des habits de lumière) puis dantesques (la transformation en homme huile), l'atmosphère de magie imprégnée de poésie, font de ce film un lointain parent de la Belle et la Bête, de Jean Cocteau.

Prochaine séance : samedi 20 février à 17h30 / Cinéma 1