Montage 2

135 KM/Hde Pol Bury et Clovis Prévost

1972 / 13' /16mm/ coul / son.

Film réalisé dans le cadre des recherches « Art et industrie» de la Régie Renault.

WORD MOVIE (FLUXFILM NO 29) de Paul Sharits

1966 /4' /16mm/ coul. / son.

Une cinquantaine de mots sont « répétés » sur la bande son selon des relations variées de séquences et de positions. Chaque photogramme est un mot différent ou le fragment d'un mot de sorte que les mots individuels fusent optiquement et conceptuellement en un mot de 3'45.

LA FEMME 100 TÊTES de Éric Duvivier

1967 / 20' /35mm/nb/ son.

Qualifié de meilleur film surréaliste depuis trente ans par André Pieyre de Mandiargues, le film tente d'adapter au cinéma le monde du roman-collage de La Femme 100 têtes. Le texte en ouverture fait remarquer combien l'oeuvre de Max Ernst est proche d'un spectacle de lanterne magique et donc proche du cinéma. Duvivier utilise l'adaptation par les techniques de collages ou de surimpression d'images. Le film de Duvivier rappelle un autre film aux accents plus ésotériques Heaven and Earth Magic Feature de Harry Smith (1950-61) où l'on retrouve également une évocation des collages de Ernst.

LA CLEF DE L'HORLOGE (UN POÈME CINÉMATOGRAPHIQUE EN L'HONNEUR DE KURT SCHWITTERS) de Marcel Broodthaers

1957 / 7'30 /16mm/nb/ son.

Broodthaers a décrit ce film comme «l'exercice d'un conférencier sentimental ». Ce film-assemblage a été réalisé à l'occasion d'une grande rétrospective Schwitters à Bruxelles en 1956.

THE CUTS-UP de Anthony Balch/ William Burroughs Brian Gysin

1963 / 20' /16 mm/nb/ son. avec William Burroughs et Brion Gysin

Film de fiction tourné à New York, Londres, Paris dont les scènes se répondent les unes les autres au rythme de dialogues lancinants et répétitifs.

THE CHILDREN'S PARTYde Joseph Cornell et Larry Jordan

1930-1968/ 11' /16mm/ nb teinté / silenc.

Film teinté. Commencé en 1930 par Joseph Cornell et terminé en 1968 par Larry Jordan selon les instructions de Cornell. The Children's Party est un film collage qui réutilise certaines images de Cotillion.

69 de Robert Breer

1968 / 5'30 /16mm/ coul. / son.

Des formes aux arêtes vives - dessinées sur des cartes à l'aide d'un couteau et d'une règle- et les contours de formes 3-D (octogones et colonnes, le châssis d'une porte, etc.) en rotation dans l'espace, alternent entre eux, et se désintègrent optiquement. À un moment donné, des sculptures «creepy » envahissent l'espace.

«Ma démarche à l'égard du film est celle d'un peintre-c'est-à-dire que j'essaye de présenter l'image totale tout de suite, et les images qui suivent ne sont que des équivalents de la première image. Ainsi, l'oeuvre entière est constamment présentée de son début à sa fin, bien qu'en constante transformation, et à tout moment dans sa totalité. Il n'y a donc pas de dénouement, ni de dévoilement progressif, sinon en ce qui concerne les aspects constamment changeants de l'énoncé, de la même façon qu'un tableau est modifié subjectivement lorsqu'on le voit.» Robert Breer