Cinéma / Vidéo
Manhatta
11 nov. 2007
L'événement est terminé
Manhatta de Paul Strand et Charles Sheeler
Intertitres de Walt Whitman
Etats-Unis, 1921, noir et blanc, muet, 10 min
Documentaire impressionniste sur New York, précurseur de Rien que les heures d'Alberto Cavalcanti (1926), de Berlin, symphonie d'une grande ville de Walter Ruttman (1927) et de L'Homme à la caméra de Dziga Vertov (1929).
Nature morte berlinoise (Berliner Stilleben) de László Moholy-Nagy
Hongrie, 1931, noir et blanc, 12 min
Film d'un photographe réaliste qui est aussi sociologue. Moholy-Nagy a recours a des solutions qu'il a déjà utilisées pour ses photographies : vue à vol d'oiseau de la ville, spectacle montré à travers une grille Mais ce sont la force suggestive et la beauté des motifs choisis qui surprennent le spectateur.
Les Ponts de la Meuse (De Maasbruggen) de Paul Schuitema
Pays-Bas, 1937, noir et blanc, 9 min
Paysage du fleuve, lignes de l'architecture, gestes des travailleurs, trajets des passants et passage des heures composent une " symphonie urbaine " de Rotterdam. Après Le Pont de Joris Ivens (1928), autre exemple des recherches formelles développées dans les années 20 et 30 par les cinéastes de l'avant-garde aux Pays-Bas. Le rythme du montage est souligné par la remarquable musique de Koos van de Griend.
Rythme de la ville (Människor i stad) de Arne Sucksdorff
Suède, 1947, noir et blanc, 17 min
Notations impressionnistes sur la ville de Stockholm.
A obtenu le premier Oscar suédois en 1948.
In the Street de James Agee, Janice Loeb et Helen Levitt
Etats-Unis, 1952, noir et blanc, 16 min
A New York, des enfants noirs filmés dans les rues de l'Upper East Side de Manhattan. Parlant du travail de la photographe Helen Levitt, James Agee avait écrit : " La préoccupation principale de ces photographies est, selon moi, l'innocence, non pas au sens erroné et galvaudé que ce mot a fini par prendre, mais selon sa pleine sauvagerie et sa férocité originelle, et son instinct pour la grâce et la forme. "
Paris la nuit de Jacques Baratier et Jean Valère
France, 1956, noir et blanc, 23 min
De la fermeture des magasins au premier métro, de la foule du samedi soir aux rues désertes du petit matin, des quartiers du luxe à la fête foraine, des divertissements des noctambules à la solitude des oubliés, du flic en képi au violoniste des rues, de Pigalle à la Concorde et de la gare à l'Opéra, c'est toute la vie nocturne du Paris d'il y a cinquante ans qui renaît sur l'écran, entre détails réalistes et moments teintés de rêve.
Ours d'or, au festival de Berlin en 1956.
La Ville s'éveille (Aamua kaupungissa) de Jörn Donner
Finlande, 1954, noir et blanc, 8 min
La diversité des sensations ressenties par un matin d'Helsinki, de l'aube à la pleine lumière, du 5 silence et du calme du petit jour à la rumeur et l'agitation de la ville au travail.
Broadway by Light de William Klein
Etats-Unis, 1957, couleur, 13 min
Premier film de William Klein : promenade nocturne rythmée par le scintillement des néons de Manhattan.
" Les Américains ont inventé le jazz pour se consoler de la mort, la star pour se consoler de la femme. Pour se consoler de la nuit, ils ont inventé Broadway. " (Chris Marker)
Quand
À partir de 17h