Débat / Rencontre
Raul Hilberg
Interpréter l'Holocauste, erreurs et omission
28 sept. 2006
L'événement est terminé
Raul Hilberg publie en septembre, chez Gallimard, dans la collection Folio-histoire, en trois volumes, l'édition définitive, complétée et mise à jour, de son grand livre, La Destruction des Juifs d'Europe.
Raul Hilberg s'est attaché d'abord à considérer le génocide comme un fait historique. Il a voulu comprendre le « comment » - plus que le « pourquoi » - de l'entreprise génocidaire. Dès 1948, il a travaillé, solitaire, à consulter et analyser les sources, les archives. Hilberg a expliqué par ailleurs les difficultés qu'il rencontra alors pour éditer la première version de son ouvrage, qui a paru en 1961 chez un petit éditeur américain. L'histoire de son livre et de sa réception est aussi l'histoire de la conscience collective face au génocide. Il n'a eu de cesse de compléter ce récit unique. Il a décrit le génocide comme un processus, distinguant les étapes et définissant les structures de destruction : la définition des victimes par décret ; l'expropriation ; la concentration ; les opérations mobiles de tueries ; les déportations ; les centres de mise à mort. À travers la description minutieuse de ces mécanismes, il a montré comment les rouages de la police, de l'armée, de l'administration, des services publics et avec eux des pans entiers de la société se trouvaient impliqués dans la mise en oeuvre de la solution finale. Cet ouvrage a donné le cadre de toute l'historiographie internationale du génocide.
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Raul Hilberg publie en septembre, chez Gallimard, dans la collection
Folio-histoire, en trois volumes, l’édition définitive, complétée et mise à
jour, de son grand livre, La Destruction des Juifs d’Europe. Raul Hilberg s’est
attaché d’abord à considérer le génocide comme un fait historique. Il a voulu
comprendre le « comment » - plus que le « pourquoi » - de l’entreprise
génocidaire. Dès 1948, il a travaillé, solitaire, à consulter et analyser les
sources, les archives. Hilberg a expliqué par ailleurs les difficultés qu’il
rencontra alors pour éditer la première version de son ouvrage, qui a paru en
1961 chez un petit éditeur américain. L’histoire de son livre et de sa
réception est aussi l’histoire de la conscience collective face au génocide. Il
n’a eu de cesse de compléter ce récit unique. Il a décrit le génocide comme un
processus, distinguant les étapes et définissant les structures de destruction
: la définition des victimes par décret ; l’expropriation ; la concentration ;
les opérations mobiles de tueries ; les déportations ; les centres de mise à
mort. À travers la description minutieuse de ces mécanismes, il a montré
comment les rouages de la police, de l’armée, de l’administration, des services
publics et avec eux des pans entiers de la société se trouvaient impliqués dans
la mise en oeuvre de la solution finale.
Cet ouvrage a donné le cadre de toute l’historiographie internationale du
génocide.
Traduction simultanée
Jeudi 28 septembre, 19h30, Grande salle
Entrée dans la limite des places disponibles
Information
Christine Borlon, 01 44 78 46 52, mail : cbolron@centrepompidou.fr
Quand
À partir de 19h30