Cinéma / Vidéo
Le cinéma des surréalistes tchèques
24 juin 2002
L'événement est terminé
Promenade sans but (Bezúcelná procházka), Alexandr Hackenschmied, 1930, 9 min, 35mm, nb, sil
Personnalité hors pair, nomade et indépendant, Hackenschmied - vivant aujourd'hui à New York - marque dès son début le cinéma tchèque par un rare exemple de documentaire transformé en libre dérive urbaine. Si sa Promenade
était une référence importante pour les surréaliste pragois d'après-guerre, il tourna aussi en Amérique, pendant la guerre, plusieurs films d'un surréalisme manifeste, dont les deux présentés ici sont sans doute parmi les plus envoûtants et personnels que le mouvement ait inspirés.
Meshes of the Afternoon, Alexandr Hackenschmied (Alexander Hammid) et Maya Deren, 1943, 13 min, 35mm, nb, son. avec Maya Deren
Objets récurrents et symboliques, actions hallucinatoires et répétitives constituent la trame de récits confus et obsédants, à la lisière du rêve et de la réalité. Une gamme étendue d'effets accentue un anti-réalisme où la cruauté et la mort sont subjuguées par l'éclatante beauté de la cinéaste devenue personnage.
At Land, Alexandr Hackenschmied (Alexander Hammid) et Maya Deren, 1944, 15 min, 35mm, nb, sil
" L'ambition de ce film est d'éliminer autant que possible toute ligne dramatique littéraire ou signification symbolique littérale et de développer à la place une cohérence et une intégrité purement filmiques. " Maya Deren
Numéro de fakir (Vystoupení fakira), Pavel Marek, 1985, 5 min, 35mm, nb, vostf
Anniversaire dans un parc (Narozeniny v parku), Pavel Marek, 1987, 11 min, vidéo, coul, vostf
L'Éducateur de la peur (Vychovatel ke strachu), Pavel Marek, 1989, 26 min, vidéo, coul, vostf
Dans ces trois films de Pavel Marek, l'utilisation de truquages et de techniques du cinéma d'animation contribue à créer un univers post-surréaliste, d'un grotesque angoissé.
Quand
À partir de 20h30