Cinéma / Vidéo
André S. Labarthe, "John Ford et Alfred Hitchcock, le loup et l'agneau", 2001
30 avril 2011
L'événement est terminé
Rencontres avec deux des plus grands cinéastes au monde, que tout oppose. Tandis que Ford, aussi malin que bourru, reçoit sur son lit et ne se livre que par courtes salves, Hitchcock explique comment il évite le cliché en analysant par le menu deux séquences de "La Mort aux trousses" et de "Psychose".
En présence de Seymour Cassel et André S. Labarthe.
Suivi d'une signature du livre "La Saga Cinéastes, de notre temps" par André S. Labarthe.
John Ford et Alfred Hitchcock, le loup et l'agneau d'André S. Labarthe
France / 2001 / 52' / nb et coul. / vof et stf
avec John Ford, Alfred Hitchcock
Rencontres avec deux des plus grands cinéastes au monde, que tout oppose.
Tandis que Ford, aussi malin que bourru, reçoit sur son lit et ne se livre que par courtes salves, Hitchcock explique comment il évite le cliché en analysant par le menu deux séquences de La Mort aux trousses et de Psychose.
« Nous ne pouvions imaginer réputations plus opposées que celle de Ford et d'Hitchcock, ni cultures plus différentes. Le premier aurait pu être le petit-fils de Walt Whitman ou de Fennimore Cooper. Le second s'est présenté comme le descendant direct d'Edgar Poe ou de Lewis Carrol. L'un et l'autre incarnent la maturité et la diversité du cinéma américain.
C'est à cela que nous pensions en cette fin d'après-midi de septembre tandis que nous roulions à la rencontre de Ford. Que savions-nous de lui ? Ses films, bien sûr, mais aussi le bandeau sur l'œil, le cigare et son célèbre caractère de chien. Mais nous ne connaissions encore ni le lit matrimonial ni le mollet du cinéaste. Trois jours plus tard, nous nous rendions chez Universal où Hitchcock nous attendait. Autant dire qui nous changions de planète.
Si en effet nous pouvons, aujourd'hui, avec le recul, considérer les quelques minutes passées en compagnie de Ford comme une forme sauvage d'art poétique, avec Hitchcock nous accostions à un tout autre territoire : celui du discours de la méthode. Tout avait commencé par la question bateau mais inéluctable du réalisme au cinéma.
Comme à son habitude, Hitchcock s'exprimait avec précision et concision, s'assurant à chaque instant qu'il était bien compris. Nous venions donc de lui demander si, selon lui, le cinéma peut échapper au réalisme. »
André S. Labarthe
En présence de Seymour Cassel et André S. Labarthe.
Suivi d'une signature du livre La Saga Cinéastes, de notre temps par André S. Labarthe.
Quand
À partir de 17h