Jean-Yves Jouannais : L'Encyclopédie des guerres

Entrée « Katioucha », extrait : « Nous les bombardons chaque jour, ça les fait se tenir tranquilles la plupart du temps et quand nous répliquons à leurs tirs d’obus, ils la ferment vite. Ils restent dans leurs trous de rats ! Avant, ils paradaient ouvertement, mais nos katiouchas leur ont cloué le bec. Nous avons fait un beau tas de fritz morts. Ils nous tirent dessus avec leurs mortiers à six canons — quelle saloperie ! —, mais ça ne fait pas le poids avec nos katiouchas ! Sacrédieu ! Quand la katioucha commence à chanter, on se met à danser. »

(Alexander Werth, Leningrad, 1943, traduction Nicolas Werth, Éd. Tallandier, Paris, 2010)