Spectacle / Concert
Olivia Grandville
My Space
24 - 26 avril 2008
L'événement est terminé
« Écouter ce que l'on a l'habitude de voir, voir ce qu'on a l'habitude d'entendre. Matérialiser ce qu'est réellement l'espace : une architecture de temps, une géométrie turbulente » Olivia Grandville
« Écouter ce que l'on a l'habitude de voir, voir ce qu'on a l'habitude d'entendre. Matérialiser ce qu'est réellement l'espace : une architecture de temps, une géométrie turbulente » Olivia Grandville
conception et interprétation : Olivia Grandville
musique : Tom Mays, Jérôme Noetinger
lumières : Sylvie Garot
scénographe : Michel Jacquelin
construction table : La Manufacture
assistante à la chorégraphie : Annabelle Pulcini
Coproduction La Spirale de Caroline / CCAM - Scène nationale de Vandoeuvre-Lès-Nancy / Césaré - Centre national de création musicale / Les Spectacles vivants-Centre Pompidou. Avec l'aide des Laboratoires d'Aubervilliers pour la mise à disposition d'espaces et le partenariat du Centre national de la danse - Pantin.
Avec le concours du Ministère de la culture et de la communication. La Spirale de Caroline a reçu, pour ce projet, le soutien du DICREAM (Dispositif pour la création artistique multimédia) et de l'ADAMI (Société civile pour l'Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes. L'ADAMI gère les droits des artistes-interprètes et consacre une partie des droits perçus à l'aide à la création, à la diffusion et à la formation).
De formation classique, la chorégraphe française Olivia Grandville rejoint la compagnie Bagouet en 1989 avant de se lancer dans ses propres projets au début des années 1990. Intéressée par les formes transdisciplinaires, elle travaille à partir de 2004 autour de la captation du geste dans un environnement de traitement du son, et collabore notamment avec l'Ircam pour cette recherche. My Space s'inscrit dans ce travail. Accompagnée des musiciens Jérôme Noetinger et Tom Mays, Olivia Grandville explore, grâce à un dispositif informatique de capture du geste, les interactions entre les mouvements et le son.
« Le dispositif sur lequel nous travaillons révèle la possibilité de composer la danse à l'oreille : "j'entends " le geste que je viens de produire, et, par une sorte de bouclage de la perception, ce son transforme la nature du mouvement suivant. La simulation technique trouble nos perceptions sensorielles : la danse ne produit pas réellement de son, seul l'outil technologique, paramétré en amont, réagit à des signaux donnés par le corps, nous sommes donc dans l'illusion perceptive. Pourtant, cette illusion modifie la corporalité du danseur en l'immergeant dans des volumes sonores qui influencent la texture de son mouvement.»
Olivia Grandville
Quand
À partir de 20h30